Darko Rajakovic est resté positif dans la tourmente
La plupart des supporters décriraient la saison 2023-24 des Raptors de Toronto comme tumultueuse alors que des échanges, des blessures et d'autres facteurs ont mené - entre autres - à une série de 15 défaites.
Mais pour l'entraîneur-chef Darko Rajakovic, le souvenir qui va rester de cette saison perdue est la façon dont l'équipe est restée soudée.
« Nous avons affronté des circonstances très difficiles et c'était facile de pointer du doigt. Nous sommes restés ensemble à travers tout ça, a dit Rajakovic mardi, lors de sa conférence de presse de fin de saison. Nous réalisons que la seule façon d'avancer est d'être sur la même longueur d'onde et de faire front commun. »
Rajakovic a été présenté aux médias comme nouvel entraîneur-chef le 13 juin.
À ce moment, le président de l'équipe, Masai Ujiri, a souligné que son mandat était de changer la culture chez les Raptors.
Plus que la culture a changé. Le 30 décembre, Toronto a échangé OG Anunoby et Precious Achiuwa aux Knicks contre RJ Barrett de Mississauga et Immanuel Quickley.
Le 17 janvier, on a envoyé le joueur étoile Pascal Siakam aux Pacers, avant d'obtenir Kelly Olynyk de Kamloops et Ochai Agbaji dans un pacte avec le Jazz, le 8 février.
Le virus des blessures s'est fait sentir en mars avec le joueur étoile Scottie Barnes et le centre Jakob Poeltl tombant au combat, pour le reste de la saison.
D'autres blessures ont grugé la profondeur, puis Barrett et Quickley ont été à l'écart pour de longues périodes en raison du décès d'êtres chers.
Cela a contribué à la série de 15 défaites consécutives.
Toronto a d'ailleurs perdu 19 de ses 21 derniers matches, terminant avec un dossier de 25-57.
Une difficile fin de campagne pour Rajakovic, à sa première saison comme entraîneur-chef dans la NBA.
« Si vous me posiez la question il y a 12 mois, lors de mon entretien d'embauche, je ne pouvais probablement pas prévoir tout ce qui allait arriver, a dit Rajakovic, en souriant. Il y a eu beaucoup de défis et de choses que nous ne pouvions pas contrôler. »
« En même temps, c'était une formidable opportunité d'apprendre, de voir comment les gens réagissent. Nous avons pu constater notre résilience et comment tout le monde s'est rassemblé. »
Ses joueurs ont dit que c'est le caractère positif de l'entraîneur qui a préservé l'unité de l'équipe.
Barnes a dit que Rajakovic a été la première personne à l'appeler après son opération subie le 4 mars, pour une fracture à la main.
« Il est là pour moi. Il va m'aider quoi qu'il arrive, a mentionné Barnes. Il me parle toujours de la façon dont je peux apprendre, comment je peux m'améliorer. Il m'aime et il prend soin de nous. »
Barrett a dit que Rajakovic a commencé à nouer une relation avec lui dès qu'il s'est joint aux Raptors.
« Je suis devenu très proche de Darko. C'est un entraîneur avec qui on peut parler de tout, a relaté Barrett, dont le jeune frère Nathan est décédé le 12 mars. »
« Beaucoup de nos conversations n'ont parfois rien à voir avec le basket. Je l'apprécie bien plus que seulement au niveau du basketball. »
Les Raptors n'ont eu que sept matchs où leur noyau de Barnes, Poeltl, Barrett et Quickley ont pu jouer ensemble. Lorsqu'ils étaient tous ensemble sur le terrain, ils ont brillé dans les schémas offensifs de Rajakovic.
« Je vois beaucoup de potentiel et d'opportunités de croissance, a dit Rajakovic. En même temps, je ne veux pas prendre un petit échantillon et dire que c'est tout et le prendre pour acquis. Il y a assurément des choses que nous pouvons faire mieux, en attaque et en défense. »