Le projet d'un club de la NBA à Montréal ne recule pas, mais...
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Foi de Michael Fortier, ne vous précipitez pas pour réserver des billets d'une éventuelle équipe de la NBA à Montréal.
De passage à l'émission le 5 à 7 sur RDS, celui qui pilote le dossier de doter la métropole d'une formation d'expansion depuis six ans s'est montré réaliste quant aux chances à court terme pour Montréal d'accueillir une équipe. « Il n'y a rien à annoncer. »
Une annonce pourrait être faite en 2024 ou 2025 croit monsieur Fortier, mais si jamais la NBA se lançait dans une expansion, deux villes américaines partent nettement plus favorites et ça ne surprendra personne.
« Seattle est une ville qui aura une place de choix. Il y a un nouvel amphithéâtre et le Kraken (LNH) va très bien, mais je pense que Vegas vient brouiller les cartes. Si jamais on fait une expansion à deux clubs, Vegas a le vent dans les voiles. Ça pourrait être Seattle et Vegas, ce qui fait que Montréal pourrait être dans une autre expansion par la suite. Mais ça va être quand? Dans sept ans, dans huit ans? Je ne le sais pas. »
L'ancien ministre fédéral et vice-président chez RBC a reconnu que le dossier de Montréal fait du surplace. « Il ne recule pas, mais il avance à petits pas parce qu'il y a eu la COVID-19. Je pense que sans la pandémie, on aurait eu des discussions au sujet d'une expansion en 2019 ou 2020. En raison de la COVID-19, il y a eu un retard dans ce projet. »
Selon monsieur Fortier, la conclusion de la prochaine convention collective avec les joueurs et la conclusion d'un nouveau contrat de télévision pourraient être le prochain signal qu'attend la NBA pour mettre en branle un projet d'expansion. « Avant d'inviter des gens à payer le gros prix pour une expansion, il faudra que la ligue présente une perspective financière plus précise. »
Monsieur Fortier estime qu'une équipe d'expansion devrait coûter entre deux et trois milliards de dollars.
Une équipe à Montréal devrait réunir un groupe composé de plusieurs gens d'affaires aux poches profondes avec des investisseurs américains qui pourraient mener le dossier. « Ça va nous prendre des assises locales solides et on les a avec des gens qui vont mettre des centaines de millions. Mais au tour de la NBA, il y a une faune milliardaire qui n'attend que ça. »