Maintenant champions, les Celtics ont peu à prévoir pour la saison morte

Des gestes futés de la haute direction des Celtics ont joué un rôle clé dans la marche de l'équipe vers un premier titre depuis 2008.

Le joueur le plus utile de la finale contre Dallas, Jaylen Brown, a déjà accepté un pacte à long terme. Jayson Tatum, lui aussi un joueur vedette, devrait le rejoindre cet été parmi les athlètes ayant un contrat rapportant au moins 300 M$.

On peut donc dire que la saison morte de Boston devrait être moins chargée, alors que le club veut garder en place les éléments qui le guideront dans la quête d'un deuxième titre de suite. Dans la NBA, cela est survenu le plus récemment en 2018 chez les Warriors de Golden State.

Dans l'euphorie du 18e couronnement (brisant l'impasse au sommet avec les Lakers), le propriétaire majoritaire des Celtics, Wyc Grousbeck, a salué le travail de Brad Stevens, le président des opérations basketball. Stevens a mené à terme un parcours amorcé en 2013, quand il était lui-même l'entraîneur-chef des Celtics.

« Nous avons tous vu la tenue de la formation ces dernières années. L'équipe était excellente, mais il manquait quelque chose, a dit Grousbeck. Brad a été brillant. Nous savions que des changements étaient nécessaires et il a fait le boulot. »

Mérité trois ans après que Stevens ait quitté le poste d'entraîneur, ce titre montre que les Celtics avaient raison de lui faire confiance dans de nouvelles fonctions.

Stevens a hérité des nombreux choix au repêchage acquis par un vieux routier, Danny Ainge, puis il s'est inspiré du côté pro-actif de celui-ci. En février 2022, il a transigé avec les Spurs de San Antonio pour obtenir Derrick White, alors un réserviste axé davantage sur la défense.

Après la défaite contre Golden State en finale, il a composé avec la suspension et le départ de l'entraîneur-chef Ime Udoka, pour avoir eu une relation inappropriée avec une employée de l'organisation. 

Se fiant à son instinct, Stevens a choisi comme remplaçant un adjoint méconnu, Joe Mazzulla.

L'an dernier, après que Miami ait défait Boston en finale de l'Est, Stevens a échangé le vétéran Marcus Smart et le réserviste de l'année en 2023, Malcolm Brogdon. Les transactions ont rapporté le centre Kristaps Porzingis et l'as en défense Jrue Holiday.

En incluant les séries, l'édition actuelle des Celtics a montré un dossier de 80-21 cette saison. Dans l'histoire de l'équipe, seul le club champion de 1985-1986 a fait mieux, avec 82-18.

Le contrat de Brown s'étend jusqu'à la fin de 2029. Durant l'été, Tatum peut signer une prolongation de contrat qui vaudrait 315 M$ et qui durerait jusqu'à la fin de 2031.

White peut accéder à l'autonomie en 2025, mais il peut accepter une entente de quatre ans pour environ 125 M$, durant la saison morte.

Les deux autres partants sont Porzingis et Holiday; or, leurs contrats prendront fin en 2026 et 2028, respectivement.

Dans quelques années, il faudra probablement faire des choix concernant la taxe de luxe mais pour l'instant, on parle d'une équipe bâtie pour préserver le succès acquis.

« Je trouve qu'il y a assurément une opportunité (de rester champions encore et encore), a dit Brown. Nous y allons un jour à la fois. C'est sûr qu'il faut demeurer en santé. Nous allons profiter de l'été et savourer le moment, puis nous allons reprendre le boulot la saison prochaine. »