Altercation, controverse... Rude soirée pour Beverley
Une élimination, une altercation avec des spectateurs et une prise de bec avec une journaliste... Patrick Beverley a déjà connu de meilleures soirées.
Dans les dernières minutes de la rencontre no 6 qui a mené à l'élimination des Bucks de Milwaukee aux mains des Pacers de l'Indiana jeudi, l'arrière de l'équipe du Wisconsin a d'abord perdu son sang-froid et lancé à deux reprises un ballon en direction de spectateurs installés derrière le banc des siens.
Un partisan des Pacers a alors été atteint au visage. Un autre fan de l'Indiana a alors récupéré le ballon et l'a renvoyé à Beverley, à sa demande. Ce dernier lui a aussitôt refilé avec force. La joute verbale avec les spectateurs s'est ensuite poursuivie jusqu'à ce que des joueurs des Bucks ne parviennent à le calmer.
Sur les médias sociaux après la rencontre, Beverley s'est défendu en affirmant que les partisans ont dérangé le banc des Bucks pendant tout le match, sans que les agents de sécurité n'interviennent.
Comme si ce n'était pas assez, Beverley a attiré l'attention dans le vestiaire des siens après le match en refusant de répondre aux questions d'une journaliste d'ESPN lors d'une mêlée de presse sous prétexte qu'elle n'était pas abonnée à la baladodiffusion qu'il anime.
« Es-tu abonnée à mon podcast? », a demandé Beverley à Malinda Adams.
« Suis-je abonnée à ton podcast? Non », a répondu celle-ci.
« Tu ne peux pas m'interviewer alors. Sans vouloir te manquer de respect », a ensuite tranché Beverley, demandant même à Adams d'éloigner son micro de lui.
Il ne s'agirait pas d'une première pour Beverley à Milwaukee. Le journaliste de CBS Sports Jack Maloney a réagi après l'incident en indiquant que depuis qu'il a été acquis par les Bucks avant la date limite des transactions, Beverley a refusé de discuter avec les journalistes de Milwaukee n'étant pas abonnés à sa baladodiffusion, The Pat Bev Podcast with Rone.
Au lendemain de l'incident, Adams a remercié ses confrère pour leur support, révélant au passage que Beverley l'avait depuis contacté pour présenter ses excuses, tout comme les Bucks.