Saga Jimmy Butler : Erik Spoelstra tente d'éloigner ses joueurs des distractions

L'entraîneur-chef du Heat de Miami Erik Spoelstra a livré un message à ses joueurs au lendemain de la suspension de Jimmy Butler, qui ratera les deux prochaines rencontres pour avoir manqué le vol de l'équipe.

« Ce que je voulais leur faire comprendre, c'est qu'ils vont devoir s'y habituer. Il faut en revenir. C'est ça la NBA, c'est la vie que nous avons choisie. Si vous croyez que ça va être prévisible, vous vous trompez royalement. »

Butler a raté le vol de mercredi et il comptait rejoindre le Heat, mais l'organisation a plutôt décidé de le garder à l'écart du voyage de deux matchs contre Milwaukee et Brooklyn puisqu'il « continue à défier les règles, à montrer de l'insubordination et une conduite qui nuit à l'équipe ».

Il s'agit d'une deuxième suspension imposée par le Heat envers son joueur vedette depuis le début de l'année 2025. Butler a déjà été suspendu sept matchs pour sa conduite préjudiciable depuis le début de la campagne.

Il est revenu au jeu vendredi dernier et il a joué trois duels depuis son retour de suspension. Il a totalisé 39 points en trois duels, contre les Nuggets de Denver, les Spurs de San Antonio et les Trail Blazers de Portland.

« Ça prend une force mentale et du dévouement pour accomplir la tâche qui se trouve devant nous », indique Spoelstra. « Rien ne change en ce qui a trait à nos objectifs. Nous avons un match ce soir, nous savons quelle est notre identité. On est confronté à la même situation depuis le début de la saison, alors nous savons ce qui nous reste à faire et comment s'ajuster. »

Butler souhaiterait toujours quitter Miami et être échangé d'ici la date limite des transactions le 6 février.

« On est tous au courant de ce qui se passe, il n'y a plus grand-chose à dire », s'est limité à dire son coéquipier Tyler Herro jeudi matin. « Ce n'est probablement pas ce qu'il y a de plus facile à faire, travailler avec quelqu'un qui est là un jour et absent le jour d'après peu importe le boulot. On adore Jimmy, on aimerait qu'il soit ici. »