Scottie Barnes est de retour à l'entraînement, mais ne jouera pas à Montréal
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Depuis le début du camp d'entraînement des Raptors de Toronto à Montréal, un mot revient constamment sur les lèvres de l'entraîneur-chef Darko Rajakovic et des joueurs: défensive.
Après une saison misérable au cours de laquelle la seule équipe de la NBA au Canada a terminé 25e pour les points alloués et au classement général, l'accent sera placé sur le jeu défensif cette année.
L'équipe aura une première occasion de passer de la parole aux actes dimanche soir au Centre Bell, contre les Wizards de Washington.
Samedi, les Raptors pouvaient compter sur le retour de Scottie Barnes, qui était absent depuis le début du camp à Montréal pour des raisons personnelles. Il sera l'un des maîtres d'œuvre de la cohésion défensive de l'équipe cette saison, mais ne jouera pas dimanche, faute de préparation.
«Scottie est notre meilleur communicateur en défensive, mais pour être honnête, c'est ce que je veux de tous les gars, a dit Rajakovic. Pour avoir une bonne défensive, on doit avoir plusieurs joueurs qui communiquent et qui s'entraident.
«Il s'est vraiment amélioré dans cet aspect comparativement à l'année dernière. Il veut être reconnu comme l'un des meilleurs joueurs défensifs de la ligue, et nous sommes là pour l'aider.»
Barnes n'a pas eu trop de difficultés à se joindre au groupe, même si de nouveaux concepts de jeu étaient à l'essai. Le jeune vétéran de 23 ans se sentait bien sur le terrain et estime que les nombreuses séances d'entraînement estivales ont été largement bénéfiques.
«Scottie amène beaucoup d'énergie et d'intensité à l'entraînement. Tous ses coéquipiers sont excités pour lui, s'est réjoui Rajakovic, avant de louer lui aussi les bienfaits des entraînements estivaux, notamment pour les relations et la communication entre les joueurs.
«Toutes les activités qu'on fait durant la saison morte sont pour cette raison, a-t-il fait valoir. Je ne veux pas que les joueurs soient sur leurs cellulaires. Je veux qu'ils se parlent. Ça les aide vraiment sur le terrain. Vous pouvez voir qu'ils aiment passer du temps ensemble.»
Les effets se font d'ailleurs déjà sentir, selon lui.
«Ce groupe travaille avec les bonnes intentions. C'est un jeune groupe, facile à entraîner, et il met beaucoup d'efforts chaque jour. Ce que j'ai remarqué cette année, c'est que les gars se parlent vraiment entre eux. C'est ce que j'aime vraiment, quand ils peuvent s'aider et communiquer sur le terrain.»
Si la dernière campagne des Raptors a été difficile, celle des Wizards a été catastrophique. Le club de la capitale américaine n'a remporté que 15 matchs.
Ils ont congédié leur entraîneur-chef Wes Unseld fils à mi-chemin durant la campagne pour le remplacer par Brian Keefe. Les résultats ne se sont pas vraiment améliorés, mais le nouveau venu a permis à certains joueurs, dont Jordan Poole, d'élever leur jeu d'un cran.
Pour l'instant toutefois, l'identité des adversaires importe peu pour Rajakovic, qui souhaite plutôt poursuivre son évaluation des joueurs. Puisqu'il s'agira d'une première partie préparatoire, l'occasion sera également parfaite pour que les jeunes se familiarisent avec la routine d'avant-match.
«Je ne vois personne jouer plus de 20 ou 22 minutes dans le match, a dit l'entraîneur. Plusieurs joueurs auront des opportunités. On va les évaluer et on va continuer de travailler sur notre exécution.»
La séance d'entraînement de samedi matin a été plus courte que les précédentes au Centre sportif de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Et pour cause: les Raptors ont eu une journée bien chargée vendredi.
En matinée, l'équipe a organisé deux cliniques de basketball pour les jeunes: l'une à l'UQAM avec notamment Chris Boucher, puis l'autre à Kahnawake. Les Raptors tenaient ensuite une séance d'entraînement ouverte au public à McGill, puis Boucher a tenu un événement caritatif en soirée.
Après le match de dimanche, les deux équipes croiseront à nouveau le fer vendredi, à Washington.
Les Raptors amorceront leur saison le 23 octobre contre les Cavaliers de Cleveland, à Toronto.