Bossé/Larenas : pas de dentelle
AMM mercredi, 12 déc. 2007. 01:59 vendredi, 13 déc. 2024. 18:28
Par Nicolas Landry - Steve Bossé et Icho Larenas sont des guerriers silencieux. À quelques jours de leur affrontement dans l'octogone du Centre Bell, pas de menace, pas de prédiction ni de promesse, sinon celle de faire parler leurs poings lorsque le moment sera venu.
Bossé, la nouvelle sensation sur la scène québécoise des arts martiaux professionnels, et Larenas, un ancien champion qui n'est pas monté dans l'arène depuis un an, croiseront le fer vendredi soir, à Montréal, dans le combat principal du 31e gala de l'organisation TKO.
"C'est un honneur pour moi d'affronter Icho, d'avoir la chance de me faire un nom contre un ancien champion, a souvent répété Bossé, un nombril vert des combats ultimes qui s'est fait connaître comme l'un des plus féroces bagarreurs de la Ligue nord-américaine de hockey. Mes deux adversaires précédents ne m'ont pas donné une grosse opposition, mais ça m'a permis de briser la glace et de me familiariser avec mon nouveau sport. Maintenant, je n'ai jamais été en si bonne forme et mon niveau de confiance est à son plus haut."
Bossé sera le premier à admettre que sa technique a encore besoin de finition, mais la puissance dévastatrice de ses jointures ferait hésiter même les plus braves.
"À son dernier combat contre Soszynki (Krzysztof), Icho n'est jamais allé au sol. Il avait livré une bonne guerre. S'il a l'intention de faire la même chose avec moi, je crois que ça va tourner à mon avantage, prédit le Boss. Je m'entraîne quand même dans l'éventualité où on devait se retrouver au tapis. J'ai amélioré mes déplacements, mes combinaisons, mon jiu-jitsu. J'ai tout combiné dans mon entraînement pour pouvoir être le plus complet possible, mais ma game ne change pas : je veux rester debout et utiliser ma force de frappe."
Larenas n'a toutefois jamais reculé devant une ruée de coups et sa stratégie n'a pas changé : il a l'intention de combattre le feu par le feu.
"Si je décide d'amener le combat au sol, il n'y a aucune chance que je perde, croit dur comme fer l'Argentin d'origine. Mais ça ne me tente même pas. J'aime me battre debout, je suis un striker. Je tenterai seulement d'aller au sol si je me retrouve dans le trouble. Ce sera ma roue de secours."
La confiance de Larenas pourrait être interprétée comme de l'arrogance, mais il prend soin de préciser qu'il ne fera pas l'erreur de prendre son adversaire à la légère.
"Il (Bossé) n'est pas un bon technicien au sol, ni en jiu-jitsu, encore moins en lutte. Je sais que je n'ai pas à craindre ses coups de pieds, de coudes ou de genoux. C'est un cogneur, un joueur de hockey, that's it, that's all. Mais je n'essaie pas de le rabaisser en disant qu'il n'a qu'une bonne droite. Dans notre sport, la moindre petite erreur peut nous coûter la victoire. Steve est fort, il a l'air en pleine forme. Je serais fou de penser que ça va être facile."
Un tremplin pour l'un, une occasion en or pour l'autre
Dans le monde des arts martiaux professionnels, Bossé a amené avec lui une toute nouvelle vague d'amateurs. Ceux qui épiaient ses faits et gestes chez les Dragons de Verdun et les Chiefs de St-Jean l'ont suivi pour le voir corriger David Fraser et Jody Burke à ses débuts chez TKO. C'est son nom, et non celui du vétéran Larenas, qui sera scandé lorsque la cloche se fera entendre vendredi.
"C'est de la pression, mais j'ai toujours bien dealé avec ça. Au hockey, c'est contre les bagarreurs les plus menaçants que j'ai connu le plus de succès. Ce sont eux qui ont le plus souffert. Les encouragements de mes partisans me donnent de la puissance. La pression, c'est mon carburant."
Larenas est bien conscient que son ancien titre de champion et son expérience au UFC ne voudront rien dire pour les milliers de spectateurs présents au Centre Bell, mais son statut de négligé est loin de l'offusquer.
"Je n'aurais pas pu imaginer un meilleur scénario pour mon retour, constate Larenas. L'arrivée de Steve en MMA est une bonne chose. Sa seule présence suffit à vendre un événement. J'ai été champion pendant deux ans et demi et je n'ai jamais été aussi bien payé qu'aujourd'hui. J'ai perdu ma ceinture, mais on n'a jamais autant parlé de moi."
Bossé, la nouvelle sensation sur la scène québécoise des arts martiaux professionnels, et Larenas, un ancien champion qui n'est pas monté dans l'arène depuis un an, croiseront le fer vendredi soir, à Montréal, dans le combat principal du 31e gala de l'organisation TKO.
"C'est un honneur pour moi d'affronter Icho, d'avoir la chance de me faire un nom contre un ancien champion, a souvent répété Bossé, un nombril vert des combats ultimes qui s'est fait connaître comme l'un des plus féroces bagarreurs de la Ligue nord-américaine de hockey. Mes deux adversaires précédents ne m'ont pas donné une grosse opposition, mais ça m'a permis de briser la glace et de me familiariser avec mon nouveau sport. Maintenant, je n'ai jamais été en si bonne forme et mon niveau de confiance est à son plus haut."
Bossé sera le premier à admettre que sa technique a encore besoin de finition, mais la puissance dévastatrice de ses jointures ferait hésiter même les plus braves.
"À son dernier combat contre Soszynki (Krzysztof), Icho n'est jamais allé au sol. Il avait livré une bonne guerre. S'il a l'intention de faire la même chose avec moi, je crois que ça va tourner à mon avantage, prédit le Boss. Je m'entraîne quand même dans l'éventualité où on devait se retrouver au tapis. J'ai amélioré mes déplacements, mes combinaisons, mon jiu-jitsu. J'ai tout combiné dans mon entraînement pour pouvoir être le plus complet possible, mais ma game ne change pas : je veux rester debout et utiliser ma force de frappe."
Larenas n'a toutefois jamais reculé devant une ruée de coups et sa stratégie n'a pas changé : il a l'intention de combattre le feu par le feu.
"Si je décide d'amener le combat au sol, il n'y a aucune chance que je perde, croit dur comme fer l'Argentin d'origine. Mais ça ne me tente même pas. J'aime me battre debout, je suis un striker. Je tenterai seulement d'aller au sol si je me retrouve dans le trouble. Ce sera ma roue de secours."
La confiance de Larenas pourrait être interprétée comme de l'arrogance, mais il prend soin de préciser qu'il ne fera pas l'erreur de prendre son adversaire à la légère.
"Il (Bossé) n'est pas un bon technicien au sol, ni en jiu-jitsu, encore moins en lutte. Je sais que je n'ai pas à craindre ses coups de pieds, de coudes ou de genoux. C'est un cogneur, un joueur de hockey, that's it, that's all. Mais je n'essaie pas de le rabaisser en disant qu'il n'a qu'une bonne droite. Dans notre sport, la moindre petite erreur peut nous coûter la victoire. Steve est fort, il a l'air en pleine forme. Je serais fou de penser que ça va être facile."
Un tremplin pour l'un, une occasion en or pour l'autre
Dans le monde des arts martiaux professionnels, Bossé a amené avec lui une toute nouvelle vague d'amateurs. Ceux qui épiaient ses faits et gestes chez les Dragons de Verdun et les Chiefs de St-Jean l'ont suivi pour le voir corriger David Fraser et Jody Burke à ses débuts chez TKO. C'est son nom, et non celui du vétéran Larenas, qui sera scandé lorsque la cloche se fera entendre vendredi.
"C'est de la pression, mais j'ai toujours bien dealé avec ça. Au hockey, c'est contre les bagarreurs les plus menaçants que j'ai connu le plus de succès. Ce sont eux qui ont le plus souffert. Les encouragements de mes partisans me donnent de la puissance. La pression, c'est mon carburant."
Larenas est bien conscient que son ancien titre de champion et son expérience au UFC ne voudront rien dire pour les milliers de spectateurs présents au Centre Bell, mais son statut de négligé est loin de l'offusquer.
"Je n'aurais pas pu imaginer un meilleur scénario pour mon retour, constate Larenas. L'arrivée de Steve en MMA est une bonne chose. Sa seule présence suffit à vendre un événement. J'ai été champion pendant deux ans et demi et je n'ai jamais été aussi bien payé qu'aujourd'hui. J'ai perdu ma ceinture, mais on n'a jamais autant parlé de moi."