Le scénario idéal de Cyril Gane face à Jon Jones
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Le combattant français Cyril Gane n'a pas l'intention de tomber dans le piège à quelques jours de son combat contre Jon Jones à l'occasion du UFC 285 à Las Vegas, samedi.
Ce n'est pas parce que Jones n'a pas gravi les marches d'un octogone depuis trois ans qu'il sera une proie facile. Gane le sait.
De passage au balado « Dans la cage » sur RDS.ca, le Bon gamin ne tient rien pour acquis face au vétéran des arts martiaux mixtes. « Je ne veux pas me dire que ce sera un Jon Jones trop lourd, trop lent, moins technique ou avec moins de cardio. J'ai fait mon camp d'entraînement en prévision du Jon Jones que l'on connait. »
Gane, dont le premier combat professionnel en arts martiaux mixtes s'est déroulé à Montréal en 2018, fait partie de la nouvelle génération des combattants des poids lourds qui sont plus rapides et plus complets alors que Jones, âgé de 35 ans, pourrait être vu comme un athlète de l'ancienne vague.
Gane est convaincu que les trois années d'absences de Jones lui ont permis de garder la forme et surtout d'adapter son style. « C'est vrai que trois ans, c'est long, mais je n'ai aucun doute qu'il s'est entraîné pendant ces trois ans pour garder le cap et s'adapter à cette nouvelle génération de poids lourds. Je mets toutes les chances de mon côté en me disant que Jon Jones est au meilleur de sa forme. »
Gane concède que l'expérience en lutte de Jones est un avantage pour son adversaire. « C'est une certitude qu'il aura un avantage, mais ce n'est pas de la lutte, c'est du MMA. On verra bien comment il va gérer ça. »
Gane ne fait pas d'illusions, mais surtout il ne se fait pas d'idées, mais lorsque les animateurs lui ont demandé quel serait son scénario idéal, le Français s'est mis à rêver. « Ce serait que j'amène Jon Jones au sol au premier round et que je le soumette. »
Le combattant de La Roche-sur-Yon reste fidèle à sa philosophie et ne cherche pas à voir plus loin que le défi qui se dressera devant lui. « J'ai peut-être un avenir qui est écrit, mais je m'en fous de cela, ne m'en parlez pas. Je suis quelqu'un d'humble et quand j'ai un combat comme celui qui va venir, on me parle beaucoup du GOAT, de la ceinture ou du jump que ça peut m'amener. Je m'en fous. Je suis là pour faire du MMA et je suis un compétiteur. Demain, j'ai un compétiteur et la suite en découlera, mais aujourd'hui, je suis dans l'état d'esprit où je me dis que j'ai un adversaire et que je dois le battre. »