Dana White, le président du UFC, a répondu aux commentaires de Georges St-Pierre qui se dit déçu de ne pas recevoir l’appui de l’organisation par rapport à son initiative de procéder à des tests antidopage plus rigoureux.

« Je ne sais pas comment nous ne l’avons pas supporté car le UFC a été impliqué dans toutes les discussions avec la Commission (athlétique du Nevada) », a indiqué White au journaliste Ariel Helwani de MMAFighting.com.

« Au début, GSP devait payer pour les tests et ensuite ce n’était plus le cas. C’est juste que toute cette histoire s’est déroulée de façon tellement étrange... », a ajouté White, qui semblait se retenir pendant leur entretien.

Ces critiques du champion du monde ont fait réagir dans l’univers des sports de combat, mais White affirme qu’il n’a pas contacté St-Pierre à ce propos.

« Je ne lui ai pas parlé de ce sujet. Il est fâché de la tournure des choses parce qu’il a amorcé des démarches et c’est devenu un « gros bordel » (cluster fuck) », a soutenu White à Helwani.

Cet été, St-Pierre a amorcé des démarches pour que lui et son adversaire Johny Hendricks se soumettent à des contrôles plus stricts gérés par la Voluntary Anti-Doping Assocation (VADA) en vue de leur affrontement du 16 novembre à Las Vegas. Finalement, le Québécois est le seul à suivre le processus plus exigeant de la VADA tandis que Hendricks complète les démarches avec la Commission athlétique du Nevada.