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RÉSULTATS

Carlos Sainz partira premier à Monza

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MONZA, Italie - La ferveur qui l'a conduit jusqu'à la position de tête : au volant de sa Ferrari, l'Espagnol Carlos Sainz a dominé Max Verstappen samedi, arrachant au Néerlandais, solidement installé en tête du championnat, la position de tête du Grand Prix d'Italie.

Derrière, l'autre Ferrari du Monégasque Charles Leclerc, un temps en pole provisoire, s'élancera troisième, devant le Britannique George Russell (Mercedes), quatrième.

Dans le chaudron lombard tout acquis à la cause Ferrari, la faveur des tifosi n'a cessé de grandir au fil de l'après-midi, surtout quand les deux bolides de la marque au cheval cabré se sont hissés en haut de la feuille des temps, Sainz devant Leclerc, mais surtout devant Verstappen, troisième.

Partis pour un dernier tour rapide afin d'arracher le meilleur temps synonyme de position de tête, les trois hommes se sont livrés une ultime bataille tournant d'abord à l'avantage de Leclerc, en position de tête provisoire mais rapidement détrôné par Verstappen, lui même finalement déposé par Sainz. 

« J'ai la chair de poule depuis que j'ai franchi la ligne d'arrivée [...], en voyant (la foule), c'est incroyable, c'est le meilleur sentiment que l'on puisse ressentir en tant que pilote », a savouré Sainz, qui décroche avec seulement 13 millièmes de seconde d'avance sur Verstappen la 4e position de tête de sa carrière. 

Grâce à sa performance signée devant une marée rouge, Sainz (5e du championnat) offre à la Scuderia sa troisième pole de la saison.

Record en vue pour Verstappen

Dans le « Temple de la vitesse » de Monza, les quelques nuages flottant dans le ciel bleu lombard n'ont pas éclipsé les espoirs des tifosi de voir désormais briller jusqu'au drapeau à damiers dimanche leur équipe nationale.

Depuis le début de la saison, Ferrari peine à honorer son statut de vice-championne du monde en titre. L'écurie italienne n'a plus remporté de GP depuis l'Autriche en juillet 2022 et pointe pour l'heure à la 4e place au classement des constructeurs, derrière Red Bull, Mercedes et Aston Martin.

Et sur ses terres, la disette n'a que trop duré au goût des supporters italiens puisque la dernière victoire de la Scuderia à Monza remonte à 2019. Charles Leclerc s'était alors imposé devant le Britannique Lewis Hamilton.

Mais gare au lion Verstappen. S'il répète à l'envie ne pas y penser, le Néerlandais a l'occasion en Italie de remporter sa 10e victoire de rang en F1, plus que tout autre pilote avant lui.

« Demain, nous essaierons évidemment de gagner, nous avons normalement une voiture de course rapide », a réagi Verstappen.

Si Sainz assure avoir « la motivation et l'énergie (pour gagner, ndlr), la voiture ayant été très bonne tout au long du week-end », « les longs relais seront plus compliqués » pour Ferrari dimanche fasse au surpuissant Néerlandais. 

« Il faut être réaliste, la Red Bull devrait être plus rapide, nous allons simplement essayer de leur rendre la vie aussi difficile que possible », a reconnu Sainz.

« On espère pouvoir montrer à nouveau que nous sommes bons dans la gestion des pneus », le point fort de l'écurie autrichienne, a rétorqué Verstappen. 

Alpine loin derrière

Le deuxième Red Bull de la grille, celle du Mexicain Sergio Pérez, s'élancera 5e, devant le Thaïlandais Alexander Albon, impressionnant depuis le début de la saison au volant de sa modeste Williams

Samedi, Albon a devancé deux anciens champions du monde, Lewis Hamilton (Mercedes), 8e et l'Espagnol Fernando Alonso (Aston Martin), 10e. 

Autre performance observée, celle du Néo-Zélandais Liam Lawson, qui, pour son deuxième GP de F1, partira dimanche 12e derrière son coéquipier japonais chez AlphaTauri Yuki Tsunoda.

Le jeune pilote de 21 ans, engagé en Formule 2, a été appelé le week-end dernier pour remplacer au pied levé l'Australien Daniel Ricciardo, victime d'une fracture de la main lors des essais du GP des Pays-Bas.

En revanche, les deux Français de chez Alpine ont connu un samedi noir: Pierre Gasly ,vainqueur à Monza en 2020, s'élancera seulement 17e devant Esteban Ocon, 18e.

Le pilote canadien Lance Stroll partira quant à lui de la 20e et dernière place sur la grille de départ.

« Je n'avais pas du tout une bonne adhérence et ç'a m'a empêché d'y aller à fond, s'est défendu Stroll. La course va être difficile, mais nous allons être prêts pour quoi que ce soit. »