Ce qu'il faut surveiller au Grand Prix d'Italie
Formule 1 jeudi, 5 sept. 2019. 11:57 mercredi, 11 déc. 2024. 15:50MONZA, Italie - Ceux et ce qu'il faudra surveiller lors du Grand Prix d'Italie, 14e manche du Championnat du monde de Formule 1, de vendredi à dimanche sur le circuit de Monza :
Vesrtappen et Gasly en fond de grille
Après Alexander Albon (Red Bull) et Daniil Kvyat (Toro Rosso) le week-end dernier en Belgique, au tour de Max Verstappen (Red Bull) et Pierre Gasly (Toro Rosso) de recevoir la quatrième version du moteur Honda et donc de prendre le départ en fond de grille dimanche. « Nous pensons tout de même pouvoir faire une course solide », assure le directeur technique du motoriste nippon, Toyoharu Tanabe. À Spa-Francorchamps, Albon (5e) et Kvyat (7e) sont en effet parvenus à marquer des points malgré leurs positions de départ défavorables. Pour Verstappen, dont la 3e place au Championnat a été fragilisée par son abandon la semaine dernière après un accrochage dès le premier tour, il est particulièrement important de faire de même. Le Néerlandais a en effet vu les pilotes Ferrari revenir sur lui (l'Allemand Sebastian Vettel est à 12 longueurs et le Monégasque Charles Leclerc à 24) avant la manche italienne, qui devrait encore favoriser la vitesse en ligne droite des monoplaces rouges. Gasly, lui, doit prouver qu'il mérite de retrouver son baquet chez Red Bull l'an prochain.
À lire également
Albon pour confirmer ses débuts « impressionnants » chez Red Bull
Lors de sa première course au volant d'une Red Bull, avec seulement 12 GP de F1 à son actif, Alexander Albon en a « impressionné » plus d'un, à commencer par son patron Christian Horner. Le Thaïlandais de 23 ans, 17e sur la grille en Belgique à cause d'une pénalité pour un changement de moteur au-delà du quota autorisé par saison, est remonté jusqu'à la 5e place finale. Était-ce la chance du débutant ou le jeune homme peut-il durablement être au niveau attendu d'un pilote d'équipe de pointe, et donc conserver ce volant l'an prochain?
Giovinazzi pour sauver son baquet
Avec un seul point marqué (contre 31 à son équipier finlandais Kimi Räikkönen), Antonio Giovinazzi ne réalise pas une première saison en F1 très convaincante. Son crash dans le dernier tour à Spa, alors qu'il était 9e, ne l'aidera pas à conserver son baquet chez Alfa Romeo Racing l'an prochain. L'Italien de 25 ans serait donc bien inspiré de se montrer performant devant son public.
Haas toujours larguée en course
Le choix de continuer de courir avec l'ensemble aérodynamique le plus récent, plutôt que de revenir en arrière, n'a pas fait beaucoup de bien à Haas : une fois de plus, ses pilotes se sont qualifiés dans le top-10 (8e et 9e) à Spa mais, manquant de vitesse de pointe, ils ont terminé hors des points (12e et 13e) pour la neuvième fois en 13 GP. Guenther Steiner, le responsable de l'équipe de l'écurie avant-dernière au classement des constructeurs, ne voyait « rien d'encourageant » après la course dimanche. Difficile d'imaginer beaucoup mieux à Monza, où la vitesse en ligne droite compte encore énormément. On attend par ailleurs de savoir si l'équipe américaine restera l'an prochain avec le Français Romain Grosjean ou misera plutôt sur un autre pilote, comme l'Allemand Nico Hülkenberg, que Renault ne conserve pas en 2020.
Objectif ligne d'arrivée pour Norris
Lando Norris a connu un sort frustrant en Belgique, avec un quatrième abandon cette saison, le troisième pour raisons mécaniques. Le Britannique de McLaren aurait pu signer son meilleur résultat en F1, une 5e place, si un problème de moteur ne l'avait pas arrêté dans le dernier tour. Optimiste, la recrue préfère tout de même retenir le « positif » des 43 premières boucles plutôt que la « déception » de la 44e. Un peu plus de chance serait bien méritée pour l'une des révélations de 2019, d'autant que celui-ci change comme prévu de moteur ce week-end et écopera donc lui aussi d'une pénalité sur la grille de départ.