Cinq éléments à surveiller au Grand Prix de Chine
Formule 1 jeudi, 11 avr. 2019. 07:56 jeudi, 11 avr. 2019. 10:26SHANGHAI, Chine – Ceux et ce qu'il faudra surveiller lors du Grand Prix de Chine, 3e manche du Championnat du monde de Formule 1 et 1000e GP de l'histoire, sur le circuit de Shanghai dimanche.
Vettel déjà sous pression
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À peine deux courses et déjà sous pression... Le vice-champion du monde 2017 et 2018 s'est illustré à Bahreïn il y a quinze jours par un tête-à-queue qui n'est pas sans rappeler les erreurs qui ont contribué à lui faire perdre le titre ces deux dernières années. Alors qu'il n'a pas l'aisance démontrée lors des essais hivernaux et que son nouvel équipier Charles Leclerc l'éclipse, l'Allemand Sebastian Vettel (4e en Australie, 5e à Bahreïn et au championnat, à 22 points du leader Valtteri Bottas) doit impérativement retrouver ses marques et ses nerfs. « Pour moi, tout n'est pas encore idéal, reconnaissait-il jeudi. Mais les essais privés à Bahreïn la semaine dernière nous ont permis d'apprendre des choses sur la voiture. J'espère avoir de meilleures sensations cette fin de semaine. »
Grosjean pour contrer le sort
Contraint à l'abandon à Melbourne par un bris de suspension, son équipe ayant mal fixé une de ses roues, Romain Grosjean a connu un sort similaire à Bahreïn, accroché par Lance Stroll dès le deuxième virage. Le Français de Haas, qui a vécu une série noire début 2018, n'inscrivant pas de points avant la neuvième course, espère voir la tendance s'inverser au plus tôt. Il se veut tout de même optimiste : « Je pense que ce dont nous avons besoin en ce moment, c'est d'un peu de chance et de faire en sorte que la course se déroule sans incident ni problème, et nous devrions passer une bonne fin de semaine ».
Gasly et Ricciardo en quête de résultats
Passés respectivement chez Red Bull et Renault pendant l'hiver, Pierre Gasly (11e en Australie et 8e à Bahreïn) et Daniel Ricciardo (2 abandons) peinent à prendre leurs marques à bord de leurs nouvelles monoplaces. Il leur faut vite franchir un cap. « Il faut juste poursuivre les progrès que nous avons faits course après course et j'espère que nous pourrons trouver un peu plus de performance et nous battre pour de plus gros points », commente le Français. « Nous aurons bientôt fini ce processus, j'en suis sûr, et je suis convaincu que nous sommes sur la bonne voie », assure l'Australien, vainqueur l'an passé à Shanghai. Il faudra toutefois pour cela que Renault se reprenne après un début de saison qui n'a « pas été à la hauteur de nos attentes », concède le directeur général Cyril Abiteboul. En cause, le « manque de fiabilité » avec trois abandons au total.
Norris déjà dans le coup
Plus jeune pilote sur la grille à 19 ans, le débutant Lando Norris ne s'est pas laissé impressionner par l'enjeu lors de ses deux premières courses. Le Britannique s'est à chaque fois qualifié dans le top-10 (8e en Australie et 9e à Bahreïn) et a marqué ses premiers points sur le circuit de Sakhir (6e), éclipsant son équipier espagnol Carlos Sainz fils, pourtant plus expérimenté. « Je vais essayer de poursuivre sur cette lancée », annonce le jeune homme, dont les premiers pas parmi l'élite s'accompagnent d'un regain de performance quelque peu inattendu – de leur propre aveu – de son écurie McLaren. « Avec chaque course, je prends plus confiance. Surtout après la façon dont les choses se sont déroulées à Bahreïn. »
Météo capricieuse
La météo est un acteur à ne pas négliger en Chine. Comme le fait remarquer le fournisseur de pneumatiques Pirelli, les températures fraîches limitent l'adhérence et favorisent l'usure des pneus. Le brouillard et la pluie ne sont également jamais loin.