De l'optimisme pour Stroll à l'aube de la saison 2024
À l'aube de la plus longue saison de l'histoire de la Formule 1, avec 24 courses au calendrier, Lance Stroll ne peut être qu'optimiste.
D'abord, le Québécois se présente à Bahreïn, peut-être pas avec un visage différent, outre la barbichette qu'il arbore fièrement, mais bien avec une santé bien présente.
À pareille date l'an dernier, le pilote de 25 ans n'était pas certain de pouvoir disputer le premier Grand Prix, en raison d'un accident de vélo qui lui avait brisé les deux poignets. Ses mécanos devaient le sortir de la monoplace et le physiothérapeute de l'équipe l'approvisionnait de sacs de glace durant les réunions d'après-séance.
Situation similaire au bas du corps, alors que Stroll était le seul à ne pas porter des bottes de course lors de la photo officielle de la saison 2023, en raison d'un orteil cassé. Lance souligne à la blague dans une entrevue réalisée par son écurie, Aston Martin, qu'il portera peut-être ses sandales à nouveau cette année puisqu'il s'agit « d'un beau look ».
Toujours selon cette entrevue, Lance mentionne que malgré la saison morte la plus courte de l'histoire, il a profité de l'hiver pour faire le vide. « Pour quelques semaines chaque hiver, la planche à neige est ma façon de m'enfuir du monde. C'est important de déconnecter et de revenir frais et dispo pour la saison. »
Stroll s'est aussi entraîné durant l'hiver et est excité de recommencer. Il avoue que les amateurs ne verront pas une version 2.0, mais « l'hiver est toujours une manière de repenser sa façon d'être un meilleur pilote, d'approcher les fins de semaine de course de manière différente et de travailler sur ses forces et faiblesses ».
Et quant à ses objectifs pour la saison? Se battre pour des points et une première victoire vêtu de vert ne serait pas mal non plus.
Un récapitulatif d'une jeune carrière
Malgré son jeune âge, Stroll débutera une huitième saison en F1, une quatrième avec Aston Martin. Il est évident que malgré la couleur principale de son écurie, le Québécois n'est plus une verte recrue.
Son conseil à Felipe Drugovich, Jak Crawford et Tina Haussmann, trois membres plus jeunes de l'écurie : Toujours donner son 100%. « C'est ce que j'ai fait dans toutes les catégories et à toutes les étapes. Il faut pousser la machine au maximum. »
Un endroit où Stroll sait pousser plus fort que bien des compétiteurs? Une piste sous la pluie.
« J'ai toujours aimé la pluie. Même en grandissant, lorsque je pilotais en go-kart, je me souviens d'avoir fait des tours de pistes sous la pluie. Lors des pratiques, alors que tout le monde remballait ses trucs, mon mécanicien remplissait mon bolide de carburant et il me disait de revenir seulement quand je n'avais plus une goûte dans le réservoir. Je suppose que beaucoup de tours dans la pluie à un jeune âge me facilitent la vie maintenant. Ça demeure une de mes forces à ce jour. Je suis excité lors de chaque début de course, on ignore à quoi s'attendre et tu dois prendre ta place et naviguer à travers le trafic. »
Une autre partie importante de son apprentissage est la présence de son père, qui est propriétaire de l'écurie pour laquelle il pilote.
Malgré plusieurs amateurs qui suggèrent que la présence de Stroll a été aidée en raison de la présence de celle de son père, le principal intéressé mentionne que sa figure paternelle et lui ont eu « un parcours incroyable jusqu'à présent. Des jours de go-kart, en passant par les formules juniors jusqu'à aujourd'hui en F1, ce que nous avons accompli ensemble est vraiment incroyable. Sa vision et sa passion pour le sport, pour Aston Martin, sont vraiment incroyables ; c'est excitant d'en faire partie et de voir comment nous avons grandi en tant qu'équipe durant les quatre dernières années. Le futur est encore plus excitant. »