Un titre à 140 millions $ US en jeu
Max Verstappen a été sacré champion du monde pour la quatrième fois à Las Vegas, laissant toute la place au championnat des constructeurs lors du Grand Prix de Formule 1 du Qatar.
Le titre de champion des constructeurs, qui viendra avec une bourse d'environ 140 millions $ US, est encore en jeu pour McLaren, Ferrari et Red Bull.
Puisqu'une course sprint aura lieu cette fin de semaine dans la péninsule arabique, une fin de semaine parfaite permettrait à une équipe de récolter 59 points. Avec deux courses restantes, McLaren mène par 24 points devant Ferrari, puis Red Bull accuse un retard supplémentaire de 29 points sur les meneurs.
McLaren pourrait décrocher son premier titre depuis 1998 ce dimanche. L'écurie anglaise devra toutefois viser la perfection ou espérer des ennuis chez Ferrari pour y arriver.
Jeu d'équipe
Le titre des constructeurs est maintenant l'objectif principal chez McLaren après que Lando Norris eut échoué à devancer Verstappen au classement des pilotes.
Norris a rejeté les affirmations de Verstappen selon lesquelles il aurait été sacré champion plus tôt à bord d'une McLaren, suggérant que le Néerlandais devrait tenter sa chance en humour. Il a ensuite ajouté que « Red Bull aurait déjà le [championnat] des constructeurs si elle avait deux pilotes aussi bons que Max ».
La contribution du coéquipier de Norris, Oscar Piastri – gagnant de la course sprint au Qatar l'année dernière comme recrue –, est au centre de la bonne position de McLaren. Charles Leclerc et Carlos Sainz fils ont été proches en piste – parfois trop –, chez Ferrari.
Sergio Perez, de Red Bull, est le seul pilote des trois équipes de pointe à ne pas avoir gagné de course cette saison. Il est huitième au classement avec moins de la moitié des points de Verstappen. Il s'est qualifié en 16e place et a terminé 10e à Las Vegas.
Perez, qui doit faire face aux spéculations quant à son avenir depuis pratiquement le début de la saison, a expliqué que sa monoplace ne convenait pas à son style de pilotage.
« Je crois que c'est vraiment difficile pour les gens de comprendre s'ils ne font pas partie de l'équipe, a dit le Mexicain, jeudi. Quand vous n'êtes pas capable d'extraire 100 % de la voiture, la qualité de la voiture importe peu. C'est ce qui s'est passé. »
Moins chaud
Le GP du Qatar de l'année dernière a forcé les pilotes à repousser leurs limites. Le Français Esteban Ocon a rapporté avoir été malade en raison de la chaleur et de l'humidité, tandis que le Québécois Lance Stroll avait laissé entendre qu'il avait presque perdu conscience dans sa voiture.
La Fédération internationale de l'automobile (FIA) avait fait part de ses préoccupations quant au fait que les pilotes « ne devraient pas être censés concourir dans des conditions qui pourraient mettre en danger leur santé ou leur sécurité ». Elle est passée à l'action en donnant son aval pour l'utilisation de combinaisons refroidissantes pour les pilotes lors des courses chaudes.
Celles-ci ne seront pas utilisées avant l'année prochaine, mais les pilotes ne devraient pas trop se plaindre cette semaine. En effet, la course aura lieu le 1er décembre, comparativement au mois d'octobre en 2023. C'était assurément un soulagement pour Stroll.
« Je n'ai aucun intérêt à expérimenter la chaleur de l'année dernière au Qatar », a dit le pilote de l'écurie Aston Martin.