Le directeur de la compétition de McLaren depuis 2014 Éric Boullier démissionne
Formule 1 mercredi, 4 juil. 2018. 07:33 lundi, 9 déc. 2024. 16:35PARIS – Le directeur de la compétition de McLaren depuis 2014, le Français Éric Boullier, a démissionné, a annoncé l'écurie britannique de Formule 1 dans un communiqué mercredi.
« La performance de la MCL33 (la monoplace de McLaren, NDLR) en 2018 ne répond pas aux attentes de qui que ce soit chez McLaren, en particulier de nos fidèles partisans », explique le patron de McLaren Racing, Zak Brown.
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« Les causes en sont systémiques et structurelles et exigent un changement majeur de l'intérieur. Avec l'annonce d'aujourd'hui, nous commençons à nous attaquer de front à ces problèmes et faisons un premier pas vers le rétablissement », poursuit-il.
Simon Roberts, directeur de l'exploitation de McLaren Racing, supervisera désormais la production, l'ingénierie et la logistique. L'ingénieur Andrea Stella est nommé directeur de la performance, responsable des opérations en piste. L'ex-pilote franco-brésilien Gil de Ferran endosse le rôle de directeur sportif, qu'il avait déjà occupé chez BAR-Honda entre 2005 et 2007.
« Ces changements sont le début d'un programme complet de restructuration au sein de la direction technique de McLaren », explique l'écurie de Woking, qui s'engage à « investir pour retenir et attirer les meilleurs talents, en interne et de l'extérieur, afin de ramener McLaren Racing aux premières places sur la grille ».
« Je suis très fier d'avoir travaillé avec une équipe aussi brillante pendant les quatre dernières années, a pour sa part réagi Boullier, arrivé chez McLaren en 2014 après avoir dirigé l'écurie française DAMS, notamment en GP2, et Lotus en F1. Mais je reconnais que le moment est venu de m'en aller. »
L'ingénieur français, âgé de 44 ans, fait les frais des résultats en berne de McLaren depuis son association avec le motoriste japonais Honda entre 2015 et 2017 (9e, 6e et 9e au Championnat constructeurs).
Le passage au moteur Renault en 2018 avait donné des espoirs mais le sixième rang occupé par l'écurie après neuf Grands Prix n'est pas à la hauteur des attentes.