Quatre éléments à surveiller au Grand Prix du Brésil
Formule 1 jeudi, 8 nov. 2018. 08:58 mercredi, 11 déc. 2024. 14:46PARIS – Ceux – et ce – qu'il faudra surveiller pendant le Grand Prix du Brésil, 20e manche (sur 21) de la saison 2018 de Formule 1, disputé dimanche sur le circuit d'Interlagos à Sao Paulo.
Mercedes veut valider le titre constructeurs
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Mercedes entend valider au Brésil le doublé pilotes et constructeurs pour la cinquième saison consécutive, ce qui lui permettrait d'égaler Schumacher et Ferrari sacrés de 2000 à 2004. La performance de ses troupes au Mexique a laissé un goût « un peu aigre doux » à leur patron Toto Wolff, malgré le titre des pilotes conquis par Lewis Hamilton. « Nous avons encore du travail à faire à Sao Paulo », affirme l'Autrichien. Ses Flèches d'argent n'ont pas décroché de succès depuis le GP du Japon il y a un mois. Si l'écurie de Brackley compte 55 points de plus que la Scuderia, « la lutte reste en cours pour le sacre chez les constructeurs », assure Wolff. « Nous avons perdu une partie de notre avance face à Ferrari ces dernières fins de semaine alors que nous avions le potentiel pour faire mieux », rappelle-t-il. La Scuderia doit inscrire 13 points de plus que Mercedes pour retarder l'échéance.
Ricciardo a ravalé sa déception
« Je vais laisser Gasly prendre ma place, j'en ai fini ». Ainsi s'exprimait Daniel Ricciardo, sous le coup d'une immense déception, après son retrait du GP du Mexique pour un problème d'embrayage. L'idée que son remplaçant l'an prochain, le Français Pierre Gasly (Toro Rosso), occupe prématurément son baquet chez Red Bull pour les deux ultimes manches de 2018, a brièvement flotté. « Je vais faire les deux dernières courses », a toutefois rassuré Ricciardo sur son compte Instagram. « Il y a eu des hauts et des bas gigantesques cette année, avec malheureusement plus de bas et cela a été frustrant », a expliqué le natif de Perth, qui avait gagné deux des six premières courses, en Chine et à Monaco, et s'était pris à rêver de terminer à la 3e place derrière Hamilton et Vettel au championnat. Las, il n'est plus monté sur le podium depuis et a enregistré sept abandons en 2018, de quoi dégoûter le futur pilote de Renault, avec qui il espère viser le titre d'ici deux ans. Et Ricciardo soupçonne à demi son écurie de longue date de privilégier Verstappen. « Il doit s'accrocher et continuer à avancer s'il veut rebondir avec Renault l'an prochain », juge son compatriote Mark Webber.
Ocon veut se « battre jusqu'à la fin »
Son avenir ne semble pas devoir passer par la F1 la saison prochaine et il lui reste donc seulement deux courses mais Esteban Ocon n'est pas abattu. « Nous continuerons à nous battre jusqu'à la fin », assure-t-il avant ce rendez-vous brésilien qu'il apprécie particulièrement. « Il y a habituellement un risque de pluie pendant la fin de semaine et si nous en avons cette année, cela rendrait probablement les choses un peu plus intéressantes », indique-t-il. À huit points de son équipier mexicain Sergio Pérez, confirmé lui en 2019 chez Racing Point Forde India, il peut encore espérer le dépasser même si sa disqualification au GP des États-Unis l'a handicapé. « Je vais travailler dur pour revenir dans les points cette fin de semaine », promet Ocon. « Nous en avons besoin pour le championnat parce que c'est toujours un combat serré avec McLaren, et c'est la même chose pour le championnat des pilotes », souligne-t-il.
Hartley, la dernière chance?
Brendon Hartley a peu d'espoir de continuer chez Toro Rosso en 2019. Le Néo-Zélandais pourrait être remplacé par l'Anglo-Thaïlandais Alexander Albon, pourtant engagé en Formule E avec Nissan l'an prochain. L'écurie soeur de Red Bull dirigée par Franz Tost doit annoncer en décembre qui pilotera aux côtés du revenant russe Daniil Kvyat, suppléant de Gasly. Le vainqueur des 24 Heures du Mans 2017 avec Porsche n'a pas arrangé son cas en remettant en cause le fait que son équipier français avait abîmé son fond plat à Austin. « J'ai juste eu le sentiment de parfois devoir ne pas me laisser faire et me battre pour ma propre cause, ce que je fais », indique Hartley. « Je sais que j'ai fait du très bon travail lors des dernières courses en date, et je me sens vraiment bien », confie l'avant-dernier du classement.