Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Un marché des pilotes chaotique et qui fait jaser en 2024

Publié
Mise à jour

Suivez toute l'action au Grand Prix du Canada sur les ondes de RDS et RDS.ca. Dès 13 h 15, suivez la 1re séance d'essais libres à RDS et dans notre environnement multiplex.

Les pilotes qui ont déjà un contrat valide en Formule 1 pour la saison 2025 suivent avec intérêt l'évolution chaotique du marché, pendant que ceux qui sont toujours à la recherche d'un partenaire de danse sont conscients que le temps va vite commencer à manquer.

Si le marché des pilotes s'activait par le passé surtout une fois rendu à la pause estivale, les étoiles de la F1 cherchent maintenant à assurer leur avenir le plus tôt possible.

« Vous pouvez ensuite suivre le jeu de chaises musicales à distance. C'est une bonne situation », a dit Nico Hülkenberg, qui passera de Haas à Sauber en 2025, avant que l'écurie adopte le nom d'Audi en 2026.

Le marché des pilotes a commencé particulièrement tôt cette année, alors que la nouvelle concernant le transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari a causé une onde de choc avant même le début de la saison 2024.

Cela a semblé mener à un certain malaise chez Mercedes, qui a donc offert les premières mises à jour sur la voiture à George Russell cette saison. L'écurie a ensuite noté que Hamilton profiterait lui aussi du nouvel aileron avant cette semaine lors du Grand Prix du Canada.

Dans le camp de l'écurie Alpine, on a annoncé en début de semaine que le contrat d'Esteban Ocon ne sera pas renouvelé après une association de cinq saisons.

Le pilote français a insisté pour dire qu'il n'y aurait rien de malaisant dans son rapport avec l'équipe durant le reste de la saison, à laquelle il reste encore 16 épreuves sur 24.

« Il n'y a pas de malaise parce qu'il n'y a pas de fracture dans la relation, a dit Ocon. Nous avons discuté de tout. Nous allons de l'avant et je continue à piloter du mieux possible. »

Également à la recherche d'un volant pour la saison 2025, le vétéran Valtteri Bottas a rappelé qu'une écurie gardera certains secrets quand un pilote se retrouve dans sa situation.

« Je n'ai pas reçu beaucoup d'informations au sujet de la voiture de l'an prochain, a dit le pilote Sauber. C'est normal. Tous les pilotes qui ne sont pas assurés de revenir avec leur équipe l'année suivante se retrouvent dans la même situation. Si mon retour était confirmé, j'en saurais plus. C'est comme ça. »

Bottas, dont le départ de Mercedes au terme de la saison 2021 au profit de Russell était un secret de polichinelle, a aussi insisté pour dire qu'il ne ressentait pas de malaise dans une telle situation.

« On s'y habitue, bien qu'il soit plus agréable de savoir où vous aboutirez l'année suivante, a-t-il dit. En même temps, cette incertitude est excitante. Vous savez que quelque chose de nouveau vous attend. »

Pendant ce temps, Carlos Sainz fils, qui cédera son volant à Hamilton chez Ferrari l'an prochain, a passé une partie de sa disponibilité média à contourner des questions sur son avenir.

Il s'en est même pris à ceux qui ont répandu des rumeurs depuis quelques semaines, se demandant « comment peuvent-ils dire tout ça sans conséquence? »

Quand l'idée de la création d'une période de transferts comme on le voit dans le monde du soccer ou encore d'une date d'ouverture du marché comme on le voit dans le sport nord-américain a été suggérée, les pilotes ont eu différentes réactions. Si Hülkenberg a grimacé, Hamilton a admis que la journée d'ouverture du marché des joueurs autonomes dans les circuits nord-américains était habituellement assez intéressante.

« Mais je pense que c'est aussi excitant quand ça sort tout au long de la saison comme dans notre cas, a ajouté le Britannique âgé de 39 ans. Ça crée un certain chaos.

« Il y a encore plusieurs volants disponibles et c'est intéressant à suivre pour les chanceux qui ont déjà réglé leur dossier », a conclu le septuple champion du monde.