Le circuit Gilles-Villeneuve favorable à la Scuderia?
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Alors que plusieurs ont préféré jouer de prudence dans leurs prédictions pour le Grand Prix du Canada, Lando Norris a été clair. À ses yeux, c'est la monoplace de la Scuderia qui devrait s'acclimater le mieux aux particularités du circuit Gilles-Villeneuve.
Si Norris a semblé jeter la pression chez le voisin, les pilotes de Ferrari se sont toutefois efforcés de réduire les attentes pour leur fin de semaine à Montréal.
« Sur le papier, ç'a l'air d'être une bonne piste pour nous, mais la météo ne va pas être la meilleure ce week-end. Il va sûrement y avoir pas mal de pluie et, pour le moment, on n'a pas fait beaucoup de tours avec cette voiture sous la pluie. Donc, il y a un point d'interrogation sur la météo », a confié le pilote Charles Leclerc à notre collègue Olivier Larue jeudi.
« Nous sommes beaucoup plus dangereux le jour de la course, a ajouté son coéquipier Carlos Sainz. Nous collectons beaucoup de points le dimanche. Par contre, il y a des équipes plus rapides que nous dans certaines conditions, dans certains virages et dans certaines parties de piste. Nous devons continuer de pousser vers l'avant. »
Il faut dire que Ferrari arrive dans la métropole forte d'une victoire émotive à Monaco. Chaque pilote rêve de remporter son Grand Prix national et le Grand Prix de Monaco. Charles Leclerc, lui, a pu accomplir les deux exploits en même temps.
« Normalement, les émotions arrivent à partir de la ligne d'arrivée. Mais, à deux tours de la fin, je suis sorti au tunnel et j'ai réalisé que j'avais les yeux un petit peu mouillés et que les larmes étaient à la limite de tomber. Après, je me suis repris et on a fini la course. Puis, bien sûr, les émotions ont repris le dessus. C'était vraiment un moment très spécial », s'est souvenu Leclerc.
En plus de Red Bull, Ferrari devra se méfier de McLaren, qui a progressé à une vitesse fulgurante en un an. Arrivant à Montréal avec 17 points en sept courses l'an dernier, l'écurie d'Andrea Stella en compte 184 en huit épreuves cette saison.
Ce rendement place l'écurie en troisième position du classement des constructeurs, pas moins de 88 points devant Mercedes. McLaren tentera de profiter du Grand-Prix montréalais pour gruger quelques points de son retard de 68 points sur Ferrari et la seconde place.
« J'aimerais vous dire que c'est notre pilotage, à Lando et moi, qui nous permet d'être deux secondes plus rapides, mais ce n'est pas le cas. C'est le résultat de beaucoup de travail de toute l'équipe. Nous avons toujours été en mesure d'améliorer la voiture comme nous le souhaitons et au-delà de nos attentes même! », a vanté Oscar Piastri.