La Formule E songe à présenter une course au Canada
Le directeur de la Formule E admet qu'il serait naturel que le circuit de courses en voiture électrique effectue un arrêt au Canada.
Jamie Reigle, qui est originaire de Vancouver, a abordé ce sujet à son arrivée à Nice, en France, en prévision de l'épreuve de Formule E à Monaco ce week-end.
Il a affirmé que les qualités cinématographiques de certaines villes canadiennes se marieraient bien aux 16 courses de la série, qui compte des arrêts à Mexico, Sao Paulo, Berlin, Rome et Londres, notamment.
« Nous pensons à des villes iconiques. Quand vous pensez à des villes comme Londres, Rome ou Berlin, là où nous avons déjà présenté des épreuves, ce sont des noms de villes qui résonnent à travers le monde, a dit Reigle à partir de la France. Ça ne veut pas dire que toutes les villes où nous présentons des épreuves ont le même cachet, mais c'est un facteur auquel nous pensons.
« Si nous regardons le Canada, des villes comme Ottawa, Montréal, Toronto et Vancouver cadreraient bien à ce niveau. »
Deux autres facteurs recherchés par la Formule E sont des villes où la culture sportive est forte afin de s'assurer une bonne foule et une connexion directe à l'industrie de l'automobile. Reigle a donc indiqué qu'en raison de ces facteurs, il y a beaucoup d'intérêt pour une épreuve de Formule E au Canada.
« La question devient, pouvons-nous trouver la bonne ville et le bon endroit pour établir un circuit dans cette ville? », a-t-il noté.
Montréal avait présenté deux courses de Formule E en juillet 2017 et avait attiré environ 45 000 spectateurs. Vancouver devait accueillir une épreuve en juillet 2022, mais elle a été annulée trois mois avant sa présentation. Le promoteur de l'événement serait confronté à plusieurs poursuites à la suite de l'annulation, selon différents médias.
« Ce que nous avons appris (avec Vancouver), c'est que nous devons prendre plus de responsabilités en tant que Formule E, plutôt que de laisser un partenaire mener la présentation de l'événement, a dit Reigle. Nous avons déjà changé notre manière de fonctionner et nous tentons d'avoir des relations plus directes avec les dirigeants des villes. »