Coureur stressé, vous êtes normal!
Assurément, l'ennemi numéro 1 des coureurs.
Pourtant, il provient de notre propre imaginaire et normalement, nous devrions être en mesure de pouvoir le contrôler. Facile à dire mais pas évident à pratiquer.
Des experts ont trouvé des moyens pour tenter de l'amenuiser, d'essayer de l'abaisser et on précise que ce n'est pas une certitude, rien ne certifie le résultat car nous réagissons tous différemment face aux recommandations.
Lorsque vous pesez sur le bouton « enter » afin de vous inscrire à une épreuve, vous sentez immédiatement l'effervescence vous envahir. Ce n'est pas grave car vous êtes confortablement assis derrière votre ordinateur et dans quelques minutes, la pression aura déjà diminué.
Par contre, à quelques minutes du départ, là, c'est autre chose.
Votre esprit commence à tourner et les inquiétudes sont déjà au travail. Vous savez que vous êtes prêt mais rien n'empêche que le stress fait pression et vous intimide solidement.
Que faire pour déjouer les inquiétudes, contrecarrer cette attaque ?
CERVEAUX IDENTIQUES
On nous conseille en premier lieu de visualiser les étapes que vous avez traversées au cours des derniers mois, des dernières semaines. Ce survol pourrait vous aider à ralentir vos pulsations cardiaques en vous indiquant que si vous êtes debout à attendre le signal du départ, c'est qu'une grande partie du travail a été réalisée.
Aussi, il vous faut éviter les comparaisons. Apportez moins d'attention aux autres coureurs car dites-vous bien que plusieurs d'entre eux se retrouvent dans la même situation que vous. Alors, les apparences peuvent être trompeuses. Vous seriez étonné si vous pouviez entrer dans les cerveaux de chacun, pour savoir ce qui se mijote.
On recommande également d'y aller d'un échauffement d'une vingtaine de minutes. Léger, il préparera vos muscles mais surtout, servira de distraction. Momentanément, en écoutant de la musique calme, vous pourrez vous échapper mentalement et faire le vide dans votre cerveau.
Rappelez-vous que la besogne a été réalisée, que vous êtes prêt et que tout ira bien, comme dans vos entraînements.
NERVOSITÉ ET EXCITATION
Selon la plupart des neurologues, il existe une mince différence entre la nervosité et l'excitation.
Alors, acceptez votre nervosité au lieu de la craindre. Vous pourriez alors mieux la canaliser.
Pas facile de vivre des grands moments de stress et vous n'êtes pas le seul. Si vous avez osé peser sur ce fameux bouton « enter », c'est qu'intérieurement, vous vous êtes fait confiance. Cette excitation est normale. Au fil des courses, vous arriverez à la maîtriser.
À mes débuts, je partais avec la bouche et la gorge tellement sèches, que je peinais à respirer convenablement.
Briser la glace est normal.