Préservez l'émerveillement !
Vrai que l'émerveillement fait partie des plaisirs de la course à pied.
En fait, il devient difficile de se motiver lorsque l'on perd cet élément. Et il en est ainsi dans la vie de tous les jours, dans tous les domaines.
Voilà pourquoi il importe de préserver cette facette avec le temps.
Souvenez-vous de vos premiers entraînements, de vos premières courses officielles, vous flottiez sur un nuage n'est-ce pas ? Votre monde tournait pratiquement autour de ce loisir et facilement, vous pouviez oublier tout ce qui se déroulait autour de vous.
J'oserais même comparer ce phénomène avec un mariage, dans le sens où il ne faut pas se laisser envahir par l'usure des années. Il devient primordial de prendre les moyens nécessaires pour que la flamme ne s'éteigne jamais.
La course à pied ne fait pas exception à cette règle.
Lorsque vous aimez vraiment, rien ne pourra freiner votre intérêt et vous utiliserez les moyens pour bien alimenter votre attirance. Vous ne devez jamais laisser la chance à l'envahisseur négatif de faire son apparition.
RESTER AUX AGUETS
Lorsque vous sauterez des entraînements, soyez attentif et prudent. Sachez détecter la menace car si vous prenez goût à l'absence de sorties, vous vous retrouverez sur la corde raide et il se peut fort bien qu'au fil des semaines, vous abandonniez tout en douceur sans que l'impact soit apparent.
J'ai connu de nombreux adeptes qui furent victimes de cette contrainte et qui ont disparu du paysage sans que vraiment nous ayons eu la chance de les prévenir. La régularité dans la course à pied exige une certaine discipline car il sera toujours facile de tout balancer au moindre inconvénient.
Vous n'avez pas le choix de rester aux aguets. Alors, on reconnaîtra les vrais mordus ou ceux que l'on pourrait qualifier de passager.
Je ne suis pas autrement qu'un autre. J'ai déjà dû affronter cette menace car je vais vous avouer qu'il y a certaines journées où il aurait été facile de sauter mon tour. Il est normal de traverser des baisses d'intensité durant une année. Rien de mal à ne pas toujours respecter son horaire. L'important est de ne pas perdre le contrôle, de garder le cap.
FRÔLER L'ABANDON
Personnellement, je savais très bien qu'il me fallait rebondir dès le lendemain, ne pas attendre pour justement, éviter de me retrouver dans l'aisance. Disons que l'abandon n'est pas très loin derrière dans ce genre de situation.
Bien entendu, je ne parle pas de ceux ou celles qui réalisent que ce sport ne leur convient vraiment pas. Ça, c'est une autre affaire. Si vous souffrez à chacun de vos pas à cause d'un malaise, il vous faudra arrêter bien malgré vous.
Comme dans tous les milieux, c'est avec la durée que l'on verra les gens qui avaient besoin de la course à pied pour subsister. Si après quelques jours de repos, votre cerveau vous commande d'enfiler vos espadrilles, c'est que vous êtes en manque.
Alors, n'ayez crainte, c'est un signe révélateur que toutes les chances sont de votre côté.
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