Se sentir chez nous, chez eux!
Vous le savez, j'adore les Beaucerons. Il faut croire que j'ai une certaine affinité avec eux.
Me voilà de retour dans cette belle région du Québec sous l'invitation du club de course à pied les Mariverains qui campent leurs activités et leurs entraînements à Sainte-Marie-de-Beauce.
Première visite dans cette petite ville de plus de 10,000 habitants.
Daniel LequinToujours captivant et intéressant pour moi de livrer mon parcours, d'échanger avec des gens conquis par la même passion qui m'enivre depuis plusieurs années.
J'insiste à chaque fois. Vous avez devant vous un adepte de la course à pied des plus ordinaires. Je m'empresse toujours d'ajouter que je n'ai pas de talent dans cette discipline. D'ailleurs je n'en ai jamais eu dans aucun sport. Par contre, j'enchaîne en spécifiant que sans la discipline, la détermination et la persévérance, je n'aurais jamais atteint de tels objectifs.
Voilà pourquoi le but de mes conférences et celui que j'ai tenté de transmettre à une quarantaine de coureurs et coureuses de cette communauté, est axé vers cet aspect, qu'il n'est pas toujours nécessaire d'être les meilleurs pour parvenir à déjouer les pronostics, à se surprendre et en étonner d'autres.
Une mission similaire
L'important sera toujours d'être bien dans sa peau et cet aspect se retrouve dans toutes les sphères de la vie.
Sous l'invitation de Mme Claude Bourque, l'une des responsables du groupe, nous nous sommes retrouvés dans une belle salle, un projet tout neuf sous la responsabilité de Vanessa Breton, âgée de seulement 32 ans, mère de deux petites filles, qui démontre sa fibre d'entrepreneure qu'elle a héritée de son papa.Les Mariverains
« Ce fut une belle soirée, les gens ont apprécié. Et comme me disait Vanessa, l'essence de ta conférence était tout à fait en accord avec la mission première de notre club, soit courir dans le plaisir, », m'a expliqué Mme Bourque, au terme de la soirée
Disons que je ne peux recevoir plus belle analyse à la suite d'un tel passage.
Depuis le temps que je dispense des conférences, j'ai remarqué ce climat invitant parmi les petits groupes qui naissent un peu partout à travers le Québec. On s'y sent un peu comme dans une grande famille. Les participants se connaissent, mais surtout se respectent les uns envers les autres, peu importe les capacités de chacun.
La petite dame
Au terme de cette soirée, une petite dame âgée de 72 ans est venue me demander des conseils. Elle a découvert la course à pied alors qu'elle avait 66 ans. Elle voulait me faire part de quelques interrogations, accompagnée par une autre adepte qui semblait fière de me la présenter.
De tels signes ne mentent pas et deviennent des plus significatifs à mes yeux. Ils permettent de bien qualifier le climat que l'on peut retrouver à toutes les rencontres.
Sur le chemin du retour, je réalisais combien j'étais privilégié de croiser ces belles personnes. Voilà pourquoi ce périple m'a paru des plus agréables.
Ne lâchez pas les Mariverains !
Les Mariverains