David Côté récompensé après avoir gardé la tête haute

MONTRÉAL – Lorsque David Côté a raté un placement et un converti en moins de deux minutes au deuxième quart, il aurait été périlleux de prédire qu'il allait finir sa soirée avec six placements, son sommet personnel.

Mais depuis qu'il est dans la LCF, le botteur des Alouettes ne cesse de prouver qu'il est outillé pour rebondir. Il a donc répliqué, coup pour coup, au botteur des Stampeders de Calgary, Rene Paredes, qui était en feu pour son 200^e match dans la LCF avec six placements, lui aussi. 

« Il en a manqué un hâtivement, mais je lui ai dit de continuer de s'élancer avec confiance. C'est le meilleur botteur et il l'a démontré. Je suis content qu'il ait été en mesure de garder la tête haute et de se reprendre », a mentionné Cody Fajardo.

Le maraudeur Marc-Antoine Dequoy aurait été prêt à parier une partie du cachet encaissé à Big Brother Célébrités sur le fait que Côté ne s'effondrerait pas.

« Toute une performance! David, je le connais, il passe au prochain jeu donc je n'étais aucunement inquiet. Personne ne sera parfait, mais ça ne l'a pas hanté. On a obtenu un touché, mais tous les autres points viennent de lui », a ciblé Dequoy.

La preuve que Côté n'est pas facile à ébranler, il était encore tout calme après ce match fertile en émotions.

« Le plus important, c'est de mettre fin à notre séquence de défaites. Oui, c'est une belle performance, mais mes partenaires ont fait tout un travail aussi, le crédit ne revient pas juste à moi », a commenté l'athlète de 26 ans.

D'ailleurs, le teneur, Joseph Zema, a dû s'illustrer sur le dernier placement en captant la remise qui était haute sans bousiller le synchronisme de Côté.

« Il a de bonnes mains, il pourrait faire une compétition avec les receveurs », a réagi Côté avec le sourire.

La ligne offensive soulagée
 

Si Côté a pu exposer son talent aussi souvent, c'est parce que l'attaque montréalaise n'est pas parvenue à compléter ses poussées offensives par des touchés. Un rendement qui doit se replacer alors que la compétition se corsera au fil des semaines.

« Offensivement, c'est la même histoire, on doit effectuer un meilleur travail quand on approche de la zone des buts. Il y a eu des manques de communication et je veux aussi développer une meilleure chimie avec (Tyson) Philpot », a cerné Fajardo alors que Philpot jouait enfin son premier match de l'année.

« On a marqué des points sur six possessions offensives donc je ne dirais pas que c'est décevant. On doit continuer de progresser, cela dit », a statué Maas.

La bonne nouvelle – en fait il y en a deux – c'est que la ligne offensive a retrouvé son aplomb.

« Une sortie très solide de leur part. On était convaincus qu'on pouvait corriger certains trucs dans notre jeu et on a réussi une meilleure prestation. Je suis très fier de nos joueurs et de leur solidité mentale pour que ça se produise. Je ne pourrais pas être plus content pour notre ligne offensive. C'est bien de voir qu'on progresse sur des éléments qu'on travaille », a indiqué Maas.

« On est fiers, c'est sûr que ça faisait quelques semaines qu'on s'en faisait parler. C'est un petit poids qui est retiré de nos épaules », a avoué Pier-Olivier Lestage au collègue Didier Orméjuste.

L'autre point positif, c'est que William Stanback ressemble de nouveau à Stanback.  

« C'est le Stan que je veux voir et je lui ai dit. Il devait composer avec des pépins physiques et ce répit dans le calendrier l'a beaucoup aidé. Je suis vraiment emballé pour la suite, ça aide beaucoup notre ligne offensive », a convenu Fajardo.