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RÉSULTATS

Le travail demeure la clé de la réussite pour les Alouettes selon Jason Maas

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Ne manquez pas la demi-finale de l'Est entre les Tiger-Cats et les Alouettes, samedi dès 15 h, sur les ondes de RDS et RDS.ca.

Avant-match Tiger-Cats-Alouettes

MONTRÉAL – Grâce à leur séquence de cinq victoires, au brio de la défense et au rendement plus responsable de l'unité offensive, les Alouettes de Montréal peuvent aborder les éliminatoires avec confiance. Mais pour l'entraîneur Jason Maas, l'élément le plus important de l'équation demeure le travail. 

« Je suis confiant envers notre groupe par sa manière de travailler, c'est le plus bel attribut de notre équipe. Toutes les équipes ont du talent, nous on travaille. J'aime les regarder se préparer », a confié l'entraîneur-chef qui a cogné sur ce clou depuis le premier jour de son entrée en scène. 

Quand on doit décortiquer les clés pour que les Alouettes accèdent à la victoire contre Hamilton, samedi dès 14 h 30 sur RDS et RDS.ca, en demi-finale de l'Est, on pense tout de suite à une autre performance éclatante de la défense. Un exposé convaincant de l'attaque s'ajoute à la liste tout comme une discipline du début à la fin de la rencontre. 

Mais pour Maas, ça revient toujours à la même dimension pour que sa troupe parvienne à l'emporter.  

« Ce n'est pas un secret, il s'agit de bien gérer nos affectations, demeurer dans le moment présent et jouer ensemble. Évidemment, on voudrait remporter la bataille des revirements, limiter nos punitions et protéger notre quart-arrière. Mais le football se décide souvent sur cinq ou six jeux importants. Je veux que mes joueurs travaillent avec une grande intensité du premier au dernier jeu. On leur a répété ceci toute la saison. Quand on a été en mesure de demeurer dans le présent, on a obtenu du succès », a souligné l'ancien quart-arrière. 

D'ailleurs, Maas a qualifié de « phénoménale » la semaine d'entraînement de son club. On doit dire que, jeudi, le quart partant Cody Fajardo a connu une journée fort inspirante pour ses coéquipiers. Est-ce le froid qui déploie un effet revigorant sur celui qui évoluait autrefois en Saskatchewan? Ou plutôt le contexte des éliminatoires? Il faudra attendre au match pour confirmer le tout. 

Un autre joueur qui se sent bien par les temps qui courent, c'est le receveur Austin Mack. Et ce, même s'il a été timide dans le dernier duel, sans grande importance, de la saison régulière. 

Lors des deux duels qui comptaient contre Hamilton cette saison, Mack s'est illustré avec des performances de 81 verges sur cinq passes et deux touchés ainsi que 106 verges sur cinq réceptions. 

Il reconnaît que l'idée de l'avoir épargné pendant un match cette année (le 30 septembre contre Ottawa) était judicieuse. 

« Absolument ! Je vais toujours tenter de pousser pour jouer et j'ai disputé certaines parties en étant passablement amoché, mais Coach Maas a pris soin de moi. Je me sens nettement mieux et je suis excité pour cette confrontation », a-t-il confié. 

La rencontre éliminatoire contre Hamilton deviendra aussi une confrontation entre lui et Tim White qui a terminé au premier rang de la LCF pour les verges aériennes. Rappelons que White avait profité d'un congé lors de visite de la semaine dernière des Ti-Cats à Montréal. 

« Je n'affronte pas Tim White, mais bien les Tiger-Cats. Je me soucie plus de vaincre les joueurs en défense. C'est un très bon joueur, il est très rapide », a répondu Mack avec prudence et respect envers le marchand de vitesse de Hamilton. 

Pendant que Maas distribuait, avec une fierté évidente, les compliments à ses joueurs qui ont été sélectionnés sur l'équipe d'étoiles de l'Est, ses protégés ont tenu à en faire autant. 

« C'est un très bon entraîneur. En plus du plan de match, c'est important d'avoir un vestiaire uni, ça produit un impact réel dans le monde du sport. C'est un peu la responsabilité de l'entraîneur-chef d'y veiller et Jason, tu le sais qu'il ira au front pour toi. Il est arrivé avec sa mentalité et son énergie, il voulait ce poste à Montréal. Il inclut aussi la culture québécoise et l'histoire des Alouettes dans son travail », a vanté le maraudeur Marc-Antoine Dequoy. 

Dans son approche, Maas permet à ses joueurs de parler avec franchise et respect des choses qui ne fonctionnent pas. L'entraîneur-chef est en mesure de laisser son orgueil de côté dans ce contexte selon Dequoy. 

« C'est parfait comme combinaison », a souligné le Québécois. Marc-Antoine Dequoy

À la fin de la séance d'entraînement, Maas s'est adressé à ses joueurs qui se réunissent toujours en groupe. C'est Alexandre Gagné, un pilier des unités spéciales qui a annoncé au groupe que la journée était finie et les joueurs ont commencé à chanter « Gagné ! Gagné ! Gagné ! ». 

On aurait cru que ce chant avait un double-sens. Mais non, même que Maas ignorait la signification de « Gagné » en anglais.  

« Les joueurs procèdent ainsi chaque fois que c'est lui qui annonce la fin du caucus. C'est bien fait et j'adore les entendre le faire. C'est notre capitaine des unités spéciales et c'est un bel hommage que l'équipe lui fait », a expliqué Maas. 

Bien sûr, l'entraîneur trouvait que ça cadrait à merveille avec l'objectif de la semaine quand il a appris la traduction de ce chant. 

Ce match éliminatoire sera le seul que les Alouettes peuvent disputer à domicile. Maas ne voudrait donc pas gaspiller cet appui de la foule. 

« On a travaillé toute la saison afin de pouvoir jouer ce match devant nos partisans. C'est une manière aussi de les remercier pour leur support. Plusieurs fois, dans notre vestiaire, on a parlé du fait qu'on joue pour nos partisans, la ville et cette province », a conclu Maas.