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RÉSULTATS

Une progression constante vers l'apogée

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La finale de la Coupe Grey sera présentée sur RDS et le RDS.ca dimanche à 18 h.

HAMILTON – Avouons-le, ce serait toute une surprise si les Alouettes de Montréal soulevaient la coupe Grey grâce à une performance époustouflante de leur attaque. Cette unité le reconnaît et ne veut que poursuivre sa progression.
 

Avec la fierté qui habite les athlètes professionnels, on est parfois habitués à les entendre assurer qu'ils vont dominer leurs opposants.

 

Mais on sent que l'unité offensive des Alouettes affiche un réalisme.

 

« Le football, ça se joue avec l'attaque, la défense et les unités spéciales. En finale de l'Est (contre Toronto), on a été en mesure de marquer des points quand il le fallait. On va se concentrer sur notre boulot et mieux exécuter nos tâches que la semaine dernière », a cerné Kristian Matte, le doyen de l'équipe.

 

Même chez les receveurs, qui ont souvent une attitude plus flamboyante, on remarque une prudence dans les propos. Personne ne promet de tout casser au Tim Hortons Field.

 

« Tout le monde s'attend à ce que notre attaque roule à un rythme infernal comme les Lions ou les Blue Bombers, mais on joue du football complémentaire de nos trois unités pour orchestrer des victoires », a commenté Austin Mack.

 

« On affronte les deux meilleurs fronts défensifs en deux semaines, il faudra exécuter nos mandats à un haut niveau. C'est-à-dire de ne pas échapper des passes faciles, obtenir des verges après nos attrapés et éviter les mauvaises punitions ainsi que les erreurs. Ça deviendrait plus compliqué en se tirant dans le pied », a enchaîné le numéro 81.

 

Mack aboutit peut-être au match de la coupe Grey à sa première saison dans la LCF, mais il n'est pas intimidé, ayant vécu plusieurs matchs d'envergure durant ses quatre années avec les Buckeyes d'Ohio State.

 

« Je n'entame jamais une année en pensant qu'elle se finira tôt, je vise toujours les grands honneurs peu importe le niveau. J'aborde ce match avec la même approche que les autres. Je ne vais pas m'emporter ou devenir trop excité. Il faut compléter le travail avant tout », a proposé Mack.

 

Le receveur s'est tout de même très bien imprégné de la réalité de la LCF et des Alouettes. En effectuant des recherches sur les anciens grands joueurs des Alouettes, il a créé différents chandails pour leur rendre hommage. Parmi eux, il y a eu Jamel Richardson qui avait été le joueur par excellence du dernier championnat des Oiseaux en 2010.

 

« J'ai commencé avec un chandail de Calvillo et tout le monde a adoré donc j'ai continué. C'était une façon de leur rendre hommage et aussi de démontrer qu'on bâtit une équipe spéciale cette année. De voir que nous sommes rendus à la coupe Grey après tout ce que l'organisation a traversé … Les Alouettes ont eu à travailler très fort pour chaque progrès », a évoqué Mack.

 

Parlant de Calvillo, le quart-arrière Cody Fajardo a raconté, après la finale de l'Est, à quel point le temps passé avec l'ancien numéro 13 a été bénéfique. Bien sûr, les performances de l'attaque reposent énormément sur le rendement du quart. Il sera intéressant de voir si Fajardo pourra utiliser l'expertise de Calvillo de la bonne manière contre les Blue Bombers.

 

« Je suis impressionné par la progression de Cody cette année. On savait qu'il était endurant physiquement. Mais en passant toutes ces heures avec lui, j'ai pu découvrir ses capacités mentales. Un élément important pour un quart-arrière, c'est l'ouverture d'esprit. Il écoute mon avis et celui de Jason sans se dénaturer. On aura besoin des trois facettes pour l'emporter. Pour l'attaque, il faudra prendre soin du ballon et marquer des points dans la zone payante », a ciblé Calvillo à ce sujet.  

 

Le mot de la fin revient à Byron Archambault, le coordonnateur des unités spéciales et assistant à l'entraîneur-chef.

 

« Oui, je suis biaisé, mais si je tente d'être objectif, on a vu une progression constante dans ce vestiaire dans les trois facettes du jeu. Ce match sera l'accumulation de tout ce qu'on a fait cette année », a conclu Archambault alors que l'attaque voudra lui donner raison.