NFL : Bill Belichick critique le travail des entraineurs et suggère de rendre aux joueurs leurs dues
Écarté bien malgré lui de la NFL avant le début de la dernière saison, le légendaire Bill Belichick ne manque jamais une occasion d'offrir son opinion sur les activités de la ligue et à quelques jours du Super Bowl LIX, le nouveau directeur du programme football de l'Université de la Caroline du Nord (UNC) était au micro avec son coanimateur Jim Gray au balado Let's Go comme chaque semaine.
Au menu, le match à venir entre les Chiefs et les Eagles, évidemment, mais aussi des propositions audacieuses de la part de l'ancien entraineur des Patriots et des Browns, notamment.
« On pourrait renommer ça le Brady Trophy ».
"They don't name it the Starr Trophy. They name it the Lombardi Trophy."
— SiriusXM NFL Radio (@SiriusXMNFL) January 28, 2025
"Maybe they should name it the Brady Trophy."
🏆 @Belichick_B & @JimGrayOfficial on always crediting players before coaches, on this week's "Let's Go!"
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C'est ce que Belichick a lancé, un peu à la blague, en parlant du Trophée Vince-Lombardi remis aux champions du Super Bowl.
Mais avant d'arriver à cette conclusion, les propos de Belichick étaient surprenants.
Selon le vétéran, sans grands joueurs il n'y aurait pas de grands entraineurs.
« Ce sont les joueurs qui gagnent les matchs, expliquait Belichick. Tu ne peux pas gagner sans grands joueurs. Ça m'importe peu qui est l'entraineur, sans bons joueurs tu ne peux pas gagner. C'est impossible. Je l'ai appris quand j'avais la chance de côtoyer Lawrence Taylor et Carl Banks à New York. La même chose est arrivée à Cleveland et avec les Patriots, j'avais Tom Brady, Willie McGinest, Mike Vrabel, Tedy Bruschi, Corey Dillon, Randy Moss, Troy Brown, Ty Law, Rodney Harrison et j'en passe. C'est eux qui gagnaient les matchs. »
Belichick voulait vraiment mettre de l'emphase sur son point, quitte à froisser quelques observateurs de la NFL.
« Moi, je n'ai jamais plaqué personne, ajoutait-il. Je n'ai jamais botté un ballon. C'est Adam Vinatieri qui réalisait les bottés avec de la neige sur le terrain. Tu dois avoir de bons joueurs et ton travail, en tant qu'entraineur, c'est de donner une chance à tes joueurs de faire les bons jeux. Tu dois les placer dans une position pour gagner. C'est Bill Parcells qui m'en enseigné ça. Il y a toujours une façon de gagner, faut juste la trouver et laisser les joueurs le faire pour toi. »
C'est après tout ça que Jim Gray a fait remarquer à Belichick que le trophée n'était pas nommé après Bart Starr (NDLR, le quart des Packers à l'époque), mais plutôt en hommage à Vince Lombardi (le dirigeant des Packers).
La conclusion de Belichick, donc, était surtout une boutade, mais son point fait jaser.
Est-ce que les entraîneurs font les bons joueurs ou est-ce que les joueurs font les bons entraîneurs ?