Les Texans doivent hausser leur jeu contre les Jets en l'absence de pilliers
Le match entre les Texans et les Jets sera présenté sur RDS2 et le RDS.ca à 20 h jeudi.
C.J. Stroud et les Texans de Houston avaient des attentes très élevées à l'aube de la campagne, et ils peuvent toujours espérer les atteindre.
Ça n'a toutefois pas toujours été facile pour la formation qui présente un dossier de 6-2 jusqu'ici. Et les meneurs de la section Sud de l'Association américaine en sont conscients.
« Un de nos objectifs cette saison était de connaître un bon début de campagne, et je crois que nous y sommes parvenus en quelque sorte, a dit Stroud, bien que nous devons encore polir notre jeu. »
Ils ont gagné quatre de leurs cinq derniers matchs, leur seule défaite se produisant sur un placement victorieux des Packers de Green Bay sur le dernier jeu du match le 20 octobre. Les Texans ont maintenant rendez-vous avec le quart-arrière Aaron Rodgers et les Jets (2-6), le soir de l'Halloween, après que le club new-yorkais ait encaissé la défaite lors de ses cinq derniers affrontements.
« C'est une période amusante, a admis Stroud. Nous la connaissons à l'aube des deux mois les plus difficiles de la saison, novembre et décembre. Nous terminerons octobre avec un match en heure de grande écoute, et ce sera tout un duel contre les Jets, car nous devrons être prêts à relever le défi pour conclure octobre sur une bonne note. »
La formation texane devra cependant le faire en étant privée de deux de ses piliers en attaque. L'ailier espacé Stefon Diggs s'est déchiré le ligament croisé antérieur d'un genou et ratera le reste de la saison, alors que son coéquipier Nico Collins séjourne toujours à l'infirmerie en raison d'une blessure aux muscles ischiojambiers.
« Des gars devront élever leur niveau de jeu d'un cran et répondre à l'appel, a dit l'entraîneur-chef des Texans DeMeco Ryans. Ce sont de toute évidence des coups durs pour notre équipe. »
De leur côté, les Jets et Rodgers retourneront sur le terrain du MetLife Stadium à peine quatre jours après avoir encaissé une défaite cinglante de 25-22 contre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre. Celle-ci a secoué leurs partisans — et réduit leurs chances de mettre un terme à la disette de 13 saisons sans participation aux éliminatoires de la NFL.
Et nous ne sommes qu'à la mi-saison.
« Il faut simplement qu'on gagne, mon gars», a résumé Rodgers au sujet de son état d'esprit à l'aube du duel contre les Texans.
Évidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire. Les Jets ont congédié leur entraîneur-chef Robert Saleh le 8 octobre, l'ont remplacé par le coordonnateur défensif Jeff Ulbrich, ont retiré l'appel des jeux en attaque à Nathaniel Hackett pour offrir cette fonction à Todd Downing, acquis l'ailier espacé Davante Adams et retrouvé leur secondeur Haason Reddick après qu'il eut mis un terme à sa longue grève découlant d'une dispute contractuelle avec l'équipe.
Malgré tout ceci, les Jets essaieront d'éviter de connaître leur première série de six défaites depuis celle qu'ils ont connue en clôture de la saison 2022.
« Souriez, présentez-vous, croyez en vous, et encouragez-nous du plus fort que vous le pouvez, a mentionné Rodgers dans un message destiné aux partisans de l'équipe. Nous avons besoin de ce bruit. Nous tentons d'apporter les corretifs le plus rapidement possible. Je sais que c'est frustrant pour tout le monde, mais la saison est encore jeune. »
Rodgers est ennuyé par une élongation à une cheville, un genou endolori et des raideurs aux muscles ischiojambiers — tout ceci, dans la jambe gauche, soit celle à laquelle il a subi une déchirure du tendon d'Achille dès son quatrième jeu en attaque la saison dernière.
Le vétéran âgé de 40 ans est moins mobile que jadis. Après avoir récolté 18 verges contre les Patriots lors de la troisième semaine d'activités, et 26 contre les Vikings du Minnesota lors de la semaine suivante, Rodgers n'a pas tenté la moindre course.
Il a néanmoins assuré être en bonne santé cette semaine — disant même, à la blague, qu'un mélange de poivre de cayenne et d'eau suggéré par le botteur Thomas Morstead l'avait aidé. Et puisque la défensive des Texans est réputée pour son agressivité, il ne fait aucun doute que Rodgers devra se servir de ses jambes pour éviter les pertes de terrain.
« Je ne suis plus aussi mobile qu'avant, a concédé Rodgers. J'ai déjà mené mon équipe au chapitre des verges de gains au sol pendant quelques matchs au fil des années. Ça n'est plus ce que je veux faire, mais je dois être en mesure de me déplacer librement. »