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Déçu de son rendement, Aaron Rodgers envisage toujours jouer en 2025

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Même s'il affiche certaines des pires statistiques de son illustre carrière, le quart-arrière Aaron Rodgers ne déroge pas de son plan : il entend jouer la saison 2025.

C'est ce qu'a révélé mercredi le vétéran des Jets de New York, qui célèbrera son 41e anniversaire de naissance dans 19 jours.

« Je pense bien être là l'an prochain, ouais », a-t-il lâché.

Ce n'est pas l'affirmation la plus fracassante, peut-être parce qu'il ignore si des décisions organisationnelles chez les Jets pourraient changer la donne.

Durant le dernier entre-saison, Rodgers avait mentionné vouloir disputer « deux, trois ou quatre autres saisons ».

Il a déclaré que la saison décevante que connaît New York (3-7) n'a pas suffi à lui faire changer son fusil d'épaule.

« Pas vraiment, le négatif ne m'a pas atteint », a-t-il soutenu.

Rodgers, qui revient cette année d'une opération au tendon d'Achille, a été ennuyé ces derniers mois par des douleurs aux ischio-jambiers, à un genou et aux chevilles, mais il n'a pas raté de match.

Le quadruple « MVP » durant ses années avec les Packers de Green Bay ne joue évidemment pas à la hauteur de son niveau habituel. Il vient au 24e échelon des 32 quarts considérés comme partants pour le coefficient d'efficacité (Total QBR), avec ses 15 passes de touché, 7 interceptions, et une moyenne de 6,4 verges par passe tentée, la plus basse de sa carrière.

« Je ne joue pas aussi bien que je l'aurais souhaité, c'est certain », a convenu Rodgers.

« La beauté de ce sport, c'est que c'est une affaire d'équipe. Le côté frustrant est que si tu es un compétiteur, tu veux être à la hauteur des standards que tu as pour toi-même. Cette année, je n'ai pas atteint ces standards. »

Rodgers est sous contrat pour la campagne 2025, mais aucune compensation financière n'est garantie par les Jets.

Pour le ramener derrière le centre, les New-Yorkais devront exercer une option de 35 M$ en guise de montant boni. Il possède également un salaire de base de 2,5 M$.

Au chapitre du plafond salarial, les Jets s'en tireraient bien toutefois en retenant les services de Rodgers, à une rémunération compteant pour 23,5 M$ vis-à-vis la masse de l'équipe pour 2025.

Mercredi, Rodgers a exprimé son optimisme une nouvelle fois, affirmant que « le rideau n'est pas encore tombé sur cette saison » même si son club affiche un bilan de 3-7 pour la première fois depuis qu'il est dans la NFL.

Les Jets, qui ont dominés 31 à 6 par les Cardinals de l'Arizona à leur dernière sortie, feront face aux Colts d'Indianpolis (4-6) dimanche au MetLife Stadium.