Packers-Bears, vieille rivalité dans une section Nord relevée

Jordan Love a savouré le moment quand les Packers de Green Bay ont rendu visite aux Bears de Chicago l'an dernier, en lever de rideau de la campagne.

C'était le début d'une nouvelle ère et Love a montré qu'il pourrait être prêt à succéder à Brett Favre et Aaron Rodgers, menant les siens à la victoire.

Cette fois, les Packers (6-3) veulent réaffirmer leur domination face à de grands rivaux, tandis que les Bears (4-5) veulent se replacer après une période difficile.

« Nous sommes bien conscients de l'importance du match et de ce qu'il représente, a dit Love. C'est une source de fierté. »

Green Bay a eu raison de Chicago 10 fois de suite. Le club aimerait bien prolonger la séquence, mais on veut encore plus rattraper Detroit (8-1) et le Minnesota (7-2), dans la section Nord de la NFC.

Les Packers ont eu un répit la semaine dernière après avoir été battus par les Lions, qui mettaient ainsi fin à une série de quatre gains des Packers.

Les Bears ont perdu trois fois de suite après une série de trois victoires.

Pour la première fois depuis 2004, ils viennent de vivre deux matches de suite sans que leur attaque ait réussi un touché.

Il en a résulté le congédiement du coordonnateur offensif Shane Waldron et son remplacement par Thomas Brown, qui était à la barre du jeu aérien. Brown a comme premier mandat de replacer Caleb Williams sur la bonne voie.

Le premier choix du repêchage de cette année n'a pas complété de passe de touché depuis trois matches; sur 95 passes, seules 48 ont trouvé leur cible.

Lors des trois victoires avant ça, Williams a récolté sept touchés et a commis une seule interception, tout en complétant 74 pour cent de ses passes. Il a totalisé 687 verges de passes durant la séquence.

« Placer Thomas aux commandes peut amener un renouveau et une nouvelle perspective », a fait remarquer l'ailier rapproché Cole Kmet, auteur de trois touchés cette année.