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RÉSULTATS

Rory McIlroy et Patrick Cantlay partagent la tête à l'Omnium des États-Unis

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Tableau des meneurs

Alors que toute l'attention se portait sur Scottie Scheffler, grand favori de la 124e édition de l'Omnium des États-Unis, c'est son partenaire de jeu Rory McIlroy qui a donné le ton au tournoi disputé sur le difficile parcours numéro 2 de Pinehurst, en Caroline du Nord.

McIlroy, qui est en quête d'un premier titre majeur en 10 ans, a remis une carte de 65 (-5) pour s'installer aux commandes du tournoi à égalité avec Patrick Cantlay. Le Nord-Irlandais a évité tout accroc en évitant les bogueys tout en ponctuant sa ronde de cinq birdies pour rejoindre Cantlay qui avait remis un pointage identique plus tôt dans la journée.

Il s'agissait seulement de la deuxième ronde sans boguey de McIlroy en 16 présences dans sa carrière au U.S. Open. La première fois, c'était au Congressional en 2011 lors de la première ronde, lors de sa seule victoire à ce tournoi.

« Je sens que j'ai très bien contrôlé la plupart des aspects de mon jeu. J'ai contrôlé mon esprit et je suis resté discipliné quand j'ai eu besoin de l'être. J'ai frappé mes coups d'approche aux bonnes distances, ce qui est essentiel ici », a expliqué McIlroy au micro d'ESPN au terme de son parcours.

S'élançant dans un groupe mettant en vedette les trois premiers joueurs au classement mondial, McIlroy a mis de l'ombre sur Scottie Scheffler qui s'est contenté d'une ronde de 73 (+1). Les performances de Scheffler n'avaient rien à voir avec celles qui lui ont permis de remporter quatre de ses cinq derniers tournois.

Le troisième membre du trio, Xander Schauffele - vainqueur du plus récent Championnat de la PGA - se retrouve à cinq coups des meneurs après avoir joué la normale.

À un coup des meneurs, on retrouve la recrue Ludvig Aberg, qui a excellé à ses débuts au U.S. Open avec une ronde de 66. Ce n'est pas une énorme surprise pour le Suédois, qui a terminé au 2e rang au plus récent Tournoi des Maîtres à sa toute première présence à Augusta. Si Aberg, 24 ans, peut maintenir le rythme, il pourrait devenir la première recrue à remporter le tournoi depuis plus d'un siècle.

Bryson DeChambeau se retrouve à égalité au 4e rang, à moins-3. Défait par Schauffele par un coup au Championnat de la PGA, DeChambeau semble au sommet de sa art lors des derniers mois alors qu'il convoite un 2e titre au U.S. Open après sa victoire en 2020. Le Français Matthieu Pavon a également joué une ronde de 67 (-3).

Dans le contingent canadien, Corey Conners a connu la meilleure amorce avec une ronde de 69 (-1) pour partager la 8e place. Malgré un double boguey au 2e trou, Conners a été en mesure rebondir en inscrivant notamment un aigle au 5e trou et un long roulé pour le birdie sur le 18e vert.

Conners a été le seul Canadien à passer sous la normale au cours de la première journée. Taylor Pendrith (+1), Mackenzie Hughes (+2), Adam Svensson (+3), Adam Hadwin (+4) et Nick Taylor (+4) auront du travail à faire pour se positionner dans la course à l'approche des rondes du week-end. Il s'agit d'une semaine cruciale pour les représentants canadiens afin d'attirer l'attention de Mike Weir qui annoncera prochainement ses choix pour la formation de l'équipe internationale lors de la prochaine Coupe des Présidents qui se tiendra au Royal Montréal au mois de septembre prochaine.

Seulement 15 golfeurs se retrouvaient sous la normale depuis le début de la journée. Tel qu'attendu, les verts rapides de Pinehurst et ses contours impitoyables ont forcé les joueurs à utiliser tout leur génie avec leur jeu court.

Des failles évidentes pour Tiger

Pour sa part, Tiger Woods a remis une carte de 74 – 4 coups au-dessus de la normale – après s'être élancé en matinée.

Woods, qui a commencé sa ronde sur le neuf de retour, a réussi un oiselet dès le premier trou – une normale-5 –, mais a ensuite commis 5 bogueys en l'espace de 7 trous aux 16e, 17e, 1er, 2e et 4e fanions. Il a ensuite réalisé un second oiselet au 5e trou – l'autre normale-5 du parcours – avant de commettre un sixième et dernier boguey au 8e fanion.

« J'ai été très conservateur et je n'ai pas très bien frappé la balle ce qui a fait en sorte que je me suis retrouvé loin des fanions, a expliqué Woods en entrevue au terme de sa ronde. Ce n'est pas où je voulais me retrouver, mais je me suis retrouvé loin des trous. Je n'étais pas aussi efficace que je l'aurais espéré.

« J'ai effectué de bons coups de départ, mais je n'ai pas été capable de capitaliser par la suite », a poursuivi le vainqueur de 15 tournois majeurs.

À plus-4, Woods occupe provisoirement le 97e rang, à égalité avec d'autres golfeurs, dont les anciens champions de l'Omnium des États-Unis Lucas Glover et Dustin Johnson.

Pinehurst sort rapidement les griffes

Plusieurs golfeurs ont rapidement été victimes du caractère impitoyable de Pinehurst no 2. À 53 ans, Phil Mickelson s'est rapidement sorti de la course dans l'espoir de remporter son premier omnium national. Le gaucher, qui a terminé 2e à six reprises au US Open, a inscrit neuf normales et neuf bogueys pour s'installer dans le bas-fonds du classement après une ronde de 79 (+9).

Les Américains Justin Thomas et Sahith Theegala sont également loin derrière après des rondes de 77 (+7).

L'histoire à Pinehurst no 2 – l'Omnium des États-Unis y est présenté pour la quatrième fois depuis 1999 – laisse croire que ce sera un tournoi très difficile, même pour les meilleurs golfeurs. Seuls quatre d'entre eux ont terminé sous la normale lors des trois éditions précédentes de l'Omnium des États-Unis. 

Même si Pinehurst no  2 a été revampé, en y ajoutant notamment des bancs de sable et des plantes indigènes, ce sont les verts Donald Ross qui font sa renommée, puisqu'ils ressemblent à des soucoupes qui ont été renversées. 

Même Woods n'a jamais vu Pinehurst no 2 avec tout ce sable. Il avait terminé troisième en 1999, et deuxième en 2005. Il n'a pas pris part à l'Omnium des États-Unis en 2014, alors qu'il récupérait de l'une de ses quatre interventions chirurgicales au dos.