Une année « charnière » pour Rory McIlroy
Le golfeur nord-irlandais Rory McIlroy, qui débute sa saison cette semaine, va réduire son nombre de tournois pour une année qu'il estime « charnière ».
« Chaque saison est importante, mais je pense qu'il y a deux ou trois choses qui rendent cette année charnière pour moi », a déclaré mardi McIlroy, qui débute jeudi sa saison au tournoi PGA Pebble Beach Pro-Am à Monterey (Californie).
Le no 3 mondial, âgé de 35 ans, a deux tournois particulièrement dans le viseur: le British Open qui revient sur le parcours de Portrush (Irlande du Nord), sa « maison », et la Coupe Ryder en septembre à New York.
« Je l'ai déjà dit, mais j'ai le sentiment que gagner une Coupe Ryder à l'extérieur est la chose la plus difficile du golf aujourd'hui », estime-t-il.
McIlroy, quatre fois vainqueur en Majeur, n'a plus gagné un grand tournoi depuis plus de dix ans.
En 2024, il avait terminé deuxième de l'US Open derrière l'Américain Bryson DeChambeau, après un dénouement cruel.
McIlroy aura une nouvelle occasion de compléter sa collection de Grand Chelems au Masters à Augusta (Géorgie, Etats-Unis) en avril. Le PGA Championship sera lui disputé sur le parcours de Quil Hollow, où McIlroy a déjà remporté quatre fois le tournoi PGA Wells Fargo.
Le Britannique a indiqué qu'il jouerait le minimum de tournoi requis pour garder ses droits de jeu sur les circuits PGA et DP World Tour.
« J'ai joué 27 tournois l'an passé. Pour conserver mes droits j'ai besoin d'en jouer environ 22, c'est ce que je vais faire. Ca signifie 35 jours de plus chez moi, et j'en ai envie. »
Impliqué dans les interminables négociations entre les circuits PGA et LIV, McIlroy pense que l'élection de Donald Trump pourrait avoir ôté quelques obstacles à la signature d'un accord, « qui doit et qui va avoir lieu. »
Mais « cela ne résout pas le problème de l'avenir incertain du golf », estime-t-il.
« Le plus grand obstacle est créé par les différentes idées de ce à quoi le golf doit ressembler dans le futur », entre conservation des traditions ou virage vers un public plus jeune à l'aide d'influenceurs et de formats repensés.
« Je pense que 47 ou 50 tournois par an c'est de toute façon beaucoup trop », a-t-il indiqué à propos du circuit PGA, ouvert de début janvier à mi-décembre, donnant pour exemple le nouveau circuit de golf virtuel TGL -qu'il a lancé avec Tiger Woods- et ne dure que deux mois.
« On pourrait revoir un peu les choses, peut-être créer un peu plus de rareté, comme le fait la NFL, je pense que ce ne serait pas une mauvaise chose. »