Tiger Woods confiant en l'avenir de la PGA

Tiger Woods a déclaré qu'il n'était pas opposé à ce que le Fonds d'investissement public (PIF) investisse dans le PGA et que les négociations avec les responsables du fonds souverain d'Arabie saoudite étaient en cours.

«  En fin de compte, nous aimerions que le PIF fasse partie de notre tournée et de notre produit, a déclaré Woods mercredi lors d'une conférence de presse avant The Genesis au Riviera Country Club. Financièrement, ce n'est pas le cas pour le moment. Les sommes sur la table que nous avions initialement convenus dans l'accord-cadre sont tous les mêmes chiffres. »

« Nous sommes actuellement dans une position où nous espérons pouvoir améliorer notre produit à court et à long terme. »

Au-delà de cela, Woods, directeur des joueurs au conseil d'administration de la PGA, n'a pas donné beaucoup de détails sur un accord potentiel avec le PIF et sur ce à quoi pourrait ressembler l'avenir du circuit.

Le PGA, le DP World Tour et le PIF ont signé le 6 juin une entente pour regrouper leurs actifs dans une nouvelle entité à but lucratif, PGA Tour Enterprises. L'accord-cadre avait fixé le 31 décembre comme date limite pour conclure, mais aucune conclusion n'a été trouvée et le délai a été prolongé.

Le 31 janvier, le PGA Tour a conclu un accord avec Strategic Sports Group (SSG), un consortium de propriétaires d'équipes sportives milliardaires dirigé par John Henry et Tom Werner de Fenway Sports Group, qui pourrait injecter jusqu'à trois milliards de dollars dans PGA Tour Enterprises. La nouvelle société a été lancée le lendemain.

Un accord potentiel avec le PIF pourrait injecter trois milliards de dollars supplémentaires, voire plus, dans PGA Tour Enterprises.

Dans une note adressée aux joueurs le 7 février, la PGA a déclaré qu'il accorderait plus de 1,5 milliard de dollars de capitaux propres dans PGA Tour Enterprises aux membres passés, actuels et futurs au cours des prochaines années. Dans le cadre de ce plan, 930 millions de dollars seront accordés à 193 membres du PGA Tour qui appartiendront à l'une des quatre catégories.

« En fin de compte, nous essayons d'offrir le meilleur divertissement possible, et pour ce faire, il faut que les meilleurs joueurs jouent, a soutenu Woods. Nous voulons impliquer l'histoire et les traditions de notre circuit et de tous les éléments qui ont fait de la PGA ce qu'elle est aujourd'hui et ce qu'elle a été, et j'espère qu'elle continuera d'être. »

Les investisseurs de SSG comprennent, entre autres, Mark Attanasio (Brewers de Milwaukee), Arthur Blank (Falcons d'Atlanta), Wyc Grousbeck (Celtics de Boston) et Steve Cohen (Mets de New York).

« Le consortium qu'ils ont chez SSG, les partenaires qui se sont réunis pour faire partie de ce groupe sont tout à fait remarquables, pour être honnêtes avec vous, dans l'industrie du sport.  Ce sont des leaders incroyables. À l'heure où nous avons besoin d'un grand leadership pour aller de l'avant, je pense que ça suscite des idées incroyables qui peuvent rendre cette tournée meilleure. »

Interrogé sur le retour possible de joueurs qui ont joint la LIV Golf ces des deux dernières années, Woods l'a décrit comme un processus continu.

« Nous étudions tous les différents modèles de voies de retour, a expliqué Woods. À quoi ça ressemblera, quel l'impact ça aura pour les joueurs qui sont restés et qui ne sont pas partis, et comment nous améliorons notre produit, il n'y a pas de réponse à cette question pour le moment. »

Une santé au jour le jour

Woods, 48 ​​ans, effectuera un premier départ dans un évènement officiel de la PGA depuis qu'il s'est retiré au troisième round du Masters, retardé par les conditions météorologiques, en avril. Il boitait énormément lors du premier tournoi majeur de la saison en raison d'une douleur intense au pied droit et à la cheville.

Celui qui a été 15 fois vainqueur d'un tournoi majeur a subi une opération le 19 avril pour traiter l'arthrite post-traumatique dont il a souffert lors de l'accident de voiture. Cette intervention l'a laissé à l'écart pendant près de huit mois.

« J'y vais au jour le jour en tentant de m'entraîner en fonction de l'évènement qui vient. C'est un processus global de vieillissement, mais aussi un défi. Depuis que ma cheville a été fusionnée, c'est différent. »

« J'essaie de m'habituer aux nouvelles sensations de mon corps. Ça demeure un défi. J'essaie de me préparer pour la tournée, c'est ce que nous avons essayé de faire ces dernières semaines, en essayant de m'assurer que je suis en bonne forme physique et prêt à disputer cet évènement. »