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RÉSULTATS

Arber Xhekaj limité à 3 secondes en 3e : « Ce n'était pas le plan »

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En consultant la feuille de match de la rencontre opposant les Canadiens de Montréal et les Sharks de San Jose, certaines évidences sautent aux yeux. 

Évidemment, il y a la victoire de 4 à 3 en prolongation grâce au magnifique but de Cole Caufield

En observant toutefois le temps de jeu pour chaque joueur, on remarque que le défenseur Arber Xhekaj n'a fait qu'une présence de trois secondes sur la patinoire en troisième période. On voit que sa présence précédente est celle qui s'est soldée par le filet de Will Smith lors du second engagement. 

Sur ce jeu, le défenseur du Canadien être pris à contrepied à la ligne bleue après avoir tenté d'intercepter le dégagement. Will Smith s'est ainsi présenté en zone du CH sur un deux contre un et il a déjoué Samuel Montembeault d'un bon tir précis afin de procurer les devants 3 à 2 aux Sharks avec 2 minutes 39 secondes à faire à l'engagement. 

Xhekaj est demeuré au banc et il a sauté temporairement sur la glace en troisième période, sauf que sa présence a été fortement écourtée par la pénalité écopée par Shakir Mukhamadullin pour avoir accroché Josh Anderson à 9 minutes 48 secondes de la période. 

L'entraîneur-chef Martin St-Louis s'est fait interroger sur le sujet par notre collègue François Gagnon après la rencontre et il a expliqué sa décision de garder son défenseur au banc. Il souligne qu'un concours de circonstances a fait en sorte qu'il ne l'a pas renvoyé dans la mêlée par la suite, croyant que ça ne rendrait pas service à Xhekaj de le placer dans une telle situation après avoir été tenu à l'inactivité durant une si longue période. 

« Je sais que Xhekaj n'a pas joué en troisième, mais ce n'était pas le plan, a soutenu St-Louis. Ce qui est arrivé, c'est qu'on allait le retourner, mais on avait deux avantages numériques consécutifs. Je ne voulais pas le mettre dans une situation pour échouer alors que ça faisait une vingtaine de minutes qu'il était sur le banc. »

En effet, le CH venait d'évoluer en avantage numérique lorsque Collin Graf s'est retrouvé au banc des pénalités pour avoir fait trébucher Lane Hutson à 6 minutes 54 secondes de la troisième période. La fenêtre a ensuite été courte pour ramener Xhekaj dans le jeu, puisque l'équipe a de nouveau évolué en avantage numérique. 

St-Louis a donc dirigé selon ce qu'il avait devant lui et avec ce que l'affrontement lui dictait. 

« Xhekaj donne du très bon hockey cette saison. Je ne trouvais pas que c'était sa game ce soir et il serait le premier à te le dire. Mais ce n'était pas dans les intentions de le garder au banc toute la troisième. C'est une décision que j'ai prise avec le parcours du match », a-t-il précisé.

Tout juste avant dans son point de presse, l'entraîneur-chef du Canadien a élaboré sur sa vision de la confiance chez les joueurs et comment en tant qu'entraîneur, il naviguait avec tout ça. L'ancien joueur de la LNH est d'ailleurs bien placé pour savoir les effets de la confiance sur un athlète. 

« Le hockey c'est une game d'erreurs, mais les gars ont de belles actions que certains ne voient même pas. C'est un équilibre, mais il faut faire attention pour ne pas " overcoacher " et mettre des menottes à tes joueurs », a-t-il imagé. 

« C'est quelque chose d'important, car dans le sport, les joueurs qui ont de la confiance, vont jouer au-dessus de leur niveau et de leurs habiletés. Un joueur qui n'en a pas va jouer en-dessous. On essaie d'être équilibré, surtout avec une jeune équipe », a souligné St-Louis.

Xhekaj a terminé son match avec 10 minutes 48 secondes de temps de jeu en 12 présences et il a asséné une mise en échec. 
 

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