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Cole Caufield était « moins dangereux » l'an dernier selon Serge Savard

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Serge Savard sait comment gagner dans la LNH. L'ancienne vedette des Canadiens de Montréal a remporté la coupe Stanley à sept occasions comme joueur, avant de mener le Tricolore aux deux dernières conquêtes du championnat comme directeur général en 1986 et en 1993.

Malgré un style de jeu qui favorise davantage les joueurs de petits gabarits que dans les années 70, Savard a exprimé quelques inquiétudes quant à la grosseur actuelle de l'équipe, bien qu'elle soit toujours au cœur de sa reconstruction.

« Si j'ai une petite crainte avec les Canadiens, c'est qu'au fil des années, il va falloir être bon et gros. C'est ce que la Floride était cette année. On prend peut-être cette direction, mais pour l'instant, le gabarit est un peu petit », a confié Savard aux médias lors de la cinquième édition de son tournoi de golf mardi, l'Invitation Serge Savard.

Et pourtant, l'un des joueurs qui emballaient le plus Savard récemment était Cole Caufield, qu'il estimait dangereux dès qu'il était en possession de rondelle à son arrivée dans la LNH.

De retour d'une opération à l'épaule la saison dernière, Caufield a semblé perdre sa touche de marqueur par moments, bien qu'il ait été en mesure de contribuer offensivement malgré tout.

« Je l'ai trouvé moins dangereux, a lancé Savard. Il y a des explications, il a eu une opération et je trouve qu'il n'y a plus de place sur la glace. Dès que la rondelle est dans le coin, il y a cinq joueurs… c'est comme un match de rugby! Un gars comme Caufield doit prendre de l'espace sur l'avantage numérique. »

En 2023-2024, Caufield a inscrit neuf de ses 28 buts en avantage numérique, ainsi que 21 de ses 65 points.

Savard a aussi profité de son temps avec les médias pour vanter le travail de la direction montréalaise et signaler sa confiance pour l'avenir de l'équipe.

« Je pense que depuis quelques années, on est mieux structuré au niveau de l‘organisation. Les années vont le prouver, mais je crois qu'on a eu le meilleur repêchage l'an passé selon les experts et il y a deux ans. Ce sont des choses qui vont payer » a expliqué Savard, qui a rapidement dressé une comparaison avec ses années comme directeur général de l'équipe.

« Quand j'ai gagné comme directeur général, je dois regarder les repêchages que j'ai faits. Je n'ai pas seulement fait de bons choix, mais quand j'ai gagné la coupe Stanley en 1986, j'avais cinq joueurs repêchés tôt et quatre joueurs autonomes signés des rangs juniors à 18 ans. Patrick Roy faisait partie de ces jeunes. C'est important de bien repêcher et je pense qu'on est sur le bon chemin. »