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RÉSULTATS

Kaiden Guhle ratera huit semaines d'activités, Brendan Gallagher au moins deux

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Le défenseur recrue Kaiden Guhle ratera encore au moins huit semaines en raison d'une blessure au bas du corps, mais personne chez le Canadien de Montréal ne croit que cette absence nuira à son développement.

Lors d'un exhaustif bilan médical, le Tricolore a confirmé vendredi que Guhle sera absent durant un long moment.

Le Canadien a également indiqué que l'attaquant Brendan Gallagher sera à l'écart pendant au moins deux semaines, tandis que l'attaquant Sean Monahan et le défenseur Mike Matheson en ont encore pour environ deux semaines de remise en forme. Les trois sont aux prises avec des blessures au bas du corps.

Guhle s'est blessé en fin de rencontre le 29 décembre dernier face aux Panthers de la Floride. Il est tombé sous le poids de l'attaquant Aleksander Barkov et a semblé se blesser à une jambe.

« Ce n'est pas facile de faire sa place quand vous êtes un jeune défenseur et il a fait un boulot exceptionnel pour nous cette saison, a dit l'attaquant du Canadien Josh Anderson au sujet de Guhle, vendredi. Il s'est maintenu sur le premier duo. Il est toujours calme et fait les bons jeux. Il a été possiblement notre défenseur le plus constant cette saison. C'est une lourde perte pour nous. »

En 36 matchs, Guhle a récolté deux buts et 12 aides. L'Albertain âgé de 20 ans a été employé en moyenne pendant 20:46 par rencontre, ce qui le classe au troisième rang parmi les recrues de la LNH cette saison.

« Il jouait de grosses minutes et avec ce temps de jeu, c'est comme s'il a déjà joué une saison complète si on le compare à d'autres recrues, a souligné l'entraîneur-chef Martin St-Louis. Ça fait partie du processus d'apprentissage chez les pros. Les blessures font partie de notre univers. »

Guhle devrait donc revenir au jeu tôt en mars, après une absence d'autour de 25 rencontres.

Autant St-Louis que les joueurs du Canadien ont insisté pour dire que ce ne sera pas du temps perdu pour le choix de premier tour du Tricolore en 2020.

« C'est plate d'être sur la touche, mais c'est une occasion de regarder beaucoup de matchs et d'étudier le jeu, a rappelé le défenseur David Savard. Il peut tirer avantage de la situation et faire beaucoup de séances vidéo. »

« Il y a tellement de détails dans le jeu et il pourra regarder les joueurs d'en haut, a renchéri St-Louis. Il pourra étudier les joueurs dont il peut s'inspirer et voir les nuances dans leur jeu. »

En ce qui concerne Gallagher, il est ennuyé par la même blessure qui l'a tenu à l'écart durant 13 matchs en décembre. Il a effectué un retour au jeu le 29 décembre face aux Panthers, mais il a semblé en douleur lors des deux parties suivantes face aux Capitals de Washington et aux Predators de Nashville. Il a finalement sauté son tour jeudi contre les Rangers de New York.

En 25 parties cette saison, Gallagher a récolté quatre buts et cinq aides.

Pour leur part, Monahan et Matheson ont déjà raté respectivement les 13 et huit dernières parties du Tricolore. Ils ont recommencé à patiner avant le groupe régulier, mais leur remise en forme nécessitera vraisemblablement encore un peu de temps.

Un pas vers l'avant

Le Canadien a encaissé un septième revers de suite, jeudi, s'inclinant 4-1 face aux Rangers. Malgré le résultat, tout le monde dans le camp montréalais a souligné une amélioration nette dans le jeu de l'équipe, particulièrement en zone défensive.

Le Tricolore tentera de bâtir sur cette performance pour mettre fin à sa glissade samedi, quand il accueillera les Blues de St. Louis.

« Oui, le dernier mois a été difficile, mais je pense que le match d'hier (jeudi) représentait un pas dans la bonne direction, a insisté le défenseur Joel Edmundson. Et il n'y a pas de meilleurs moments pour nous relancer qu'un samedi soir au Centre Bell. »

St-Louis a mentionné qu'il préférait mettre l'accent sur les solutions pour relancer le Canadien, plutôt que sur les facteurs qui ont coulé l'équipe au cours des dernières semaines.

«Nous allons continuer à travailler sur notre jeu dans notre zone, a-t-il dit. Le reste va suivre, selon moi. C'est quand que le vent va virer de bord? Je ne le sais pas. Mais si nous nous concentrons sur comment nous en sortir, le vent va virer de manière organique, plutôt que si nous ne faisons que répéter que nous devons gagner.

« C'est comme ça que nous allons redevenir l'équipe que nous pouvons être. Nous nous sommes perdus au cours des dernières semaines et je ne sais pas pourquoi exactement, et ce n'est pas grave. L'important, c'est comment nous allons nous en sortir », a conclu St-Louis.