Kent Hughes s'adresse aux médias en marge du 'Combine' de la LNH

Comme les 31 autres formations de la LNH, l'état-major des Canadiens procède présentement à l'évaluation physique et psychologique des espoirs en vue du repêchage des 28 et 29 juin.

Dans le cadre du traditionnel Combine tenu à Buffalo, le directeur général du CH Kent Hughes s'est adressé aux membres des médias, jeudi matin, au KeyBank Center.

Le 8 mai dernier, le Tricolore a hérité du 5e choix au total lors de la loterie Connor Bedard, qui a finalement souri aux Blackhawks de Chicago.

Montréal est également en attente du résultat de la finale de la Coupe Stanley entre la Floride et Vegas pour savoir lequel parmi les 31e et 32e choix au total lui appartient.

« C'est sûr que quand on repêche si haut, on a hâte de voir qui sera disponible, et hâte d'ajouter un très bon espoir à notre groupe », a mentionné d'emblée Hughes.

Sans surprise, il a rapidement été appelé à commenter l'un des cas les plus nébuleux au haut de ce repêchage, soit le risque entourant Matvei Michkov, un attaquant russe ultra-doué.

« Avec les joueurs russes, il y a l'aspect géopolitique et l'aspect contractuel. On doit l'évaluer comme joueur et le comparer aux autres, puis faire nos devoirs avec tout ce qui ne concerne pas (le hockey) », a-t-il affirmé au sujet de Michkov.

« Oui, le facteur contractuel va être pris en compte, a poursuivi le DG. Il est sous contrat pour trois ans (en KHL), mais rien ne l'empêche de prolonger en Russie par la suite. (...) Ce sont toutes des variables qu'on doit étudier. »

Par ailleurs, Hughes n'a pas cherché à cacher sa proximité avec la famille de Will Smith, le centre américain qui sera quasi assurément un choix du top-5.

« Quand on a passé (Will) en entrevue, j'ai tout de suite texté ses parents pour leur mentionner comment il avait grandi et évolué. Il est beaucoup plus mature qu'au moment où je l'ai coaché », a fait valoir Hughes, qui a également eu de bons mots pour le partenaire de trio de Smith, le robuste ailier Ryan Leonard.

Une fois de plus cette année, la rumeur qui court à Buffalo veut que les Canadiens soient l'un des clubs les plus exigeants envers les espoirs lors des entretiens en personne. 

Hughes a convenu que son équipe et lui aiment bien défier les jeunes athlètes en les amenant à réfléchir.

« On a décidé d'utiliser (des séquences) vidéo pour voir comment les joueurs lisent le jeu. (...) Quelqu'un m'a envoyé un texto pour me dire qu'on était encore l'entrevue la plus difficile cette année. Je crois qu'on est plus doux que l'an dernier », a raconté Hughes avec le sourire.