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RÉSULTATS

« On joue l'un pour l'autre, et ça paraît sur la glace » - Alexandre Carrier

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Même s'il n'est pas un membre des Canadiens de Montréal que depuis une dizaine de jours, le défenseur Alexandre Carrier s'accoutume dans la joie à son nouvel environnement.

Il faut dire que c'est infiniment plus facile de s'intégrer à un groupe auquel presque tout sourit ces derniers temps.

Carrier a louangé le puissant esprit de groupe qui habite le vestiaire du Tricolore, quelques minutes après une deuxième victoire en autant de jours en Floride, cette fois au domicile du Lightning de Tampa Bay.

Mine de rien, le CH n'avait pas réussi à balayer son séjour en sol floridien depuis le mois de décembre 2009.

« Ce n'est jamais un voyage facile. Je viens d'arriver, mais j'étais bien au courant de la tendance de l'équipe ici », a raconté l'arrière québécois avec le sourire.

« L'ambiance est très bonne avec les gars, et je l'ai observé dès mon arrivée. Ça change tout. C'est une ambiance bien différente [du vestiaire des Predators] d'où j'arrive. On joue l'un pour l'autre, et ça paraît sur la glace », a souligné Carrier, auteur dimanche de ses 3e et 4e mentions d'aide depuis son acquisition de Nashville.

Pour le capitaine Nick Suzuki, ces duels remportés à Sunrise et Tampa auraient peut-être pris une tournure différente, il n'y a pas si longtemps.

« Lors des dernières années, on semblait trouver des façons d'échapper ces avances et de finir par se faire amener en prolongation. Cette fois, on ne s'est pas fait avoir. L'effort défensif était à point », a évalué le no 14 des Montréalais.

« Je suis fier de la façon dont tout le monde s'est acquitté de sa tâche pendant 120 minutes. Ce sont deux victoires difficiles à aller chercher dans ces deux arénas. Tout le monde a dû y mettre du sien », a-t-il insisté.

Les Canadiens ont considérablement amélioré leur positionnement au classement durant cette séquence de six gains en l'espace de six matchs.

Pour le gardien Samuel Montembeault, l'exécution au plan collectif est nettement plus rapide qu'elle l'était lors des deux premiers mois du calendrier régulier.

« On joue vraiment de bonnes 60 minutes. Les quatre trios jouent bien, et même chose avec nos défenseurs. On joue bien collectivement, et c'est pour ça qu'on a du succès »

« C'est le système [qui fonctionne]. Tout le monde est à la bonne place, et joue proche les uns des autres. Notre exécution est plus rapide aussi. En zone offensive, on bouge bien la rondelle. Et de l'autre côté, on se replie bien et on ne leur laisse pas beaucoup d'espace »