Grâce à ses performances, Samuel Montembeault prouve qu'il mérite d'être un vrai numéro un

Le bon vieux guerrier Brendan Gallagher a mis fin à une séquence de 24 parties sans buts. Pour Sean Monahan c'était la fin d'une disette de dix matchs. Mais dans le vestiaire, seul le nom de Samuel Montembeault revenait dans les conversations.

Après être allé battre l'un des meilleurs clubs de l'ouest mardi à Dallas, il a enchaîné en disposant d'une équipe qui se bat pour le premier rang du classement général.

« J'étais vraiment content à la fin quand j'ai fait le dernier arrêt », a lancé Montembeault qui a fortement réagi quand il a stoppé Alexis Lafrenière pour offrir la victoire aux siens.

« Directement quand nous sommes embarqués sur la patinoire pour l'échauffement, le Centre Bell était déjà presque plein. Il y avait déjà beaucoup d'ambiance. C'est vraiment le fun. On ne voulait pas redonner l'avance comme ça, mais même après le 3e but, les gars ont continué à pousser et nous aurions pu finir ça avant. Nous avons eu quelques chances où nous n'avons pas marqué, mais je suis très content du travail des gars », a renchéri Montembeault.

Ce match s'inscrit dans la liste des meilleurs qu'a livrés Montembeault dans la Ligue nationale. Être parfait en tirs de barrage a ajouté au plaisir, surtout qu'il a été obligé de se surpasser devant Mike Zibanejad.

« Il joue comme un numéro un », a brièvement résumé Martin St-Louis en conférence de presse.

Montembeault a avoué que Zibanejad avait déjà tenté la même feinte à ses dépens, avec succès. Cette fois, il était bien satisfait d'avoir réussi l'arrêt. Le gardien originaire de la Mauricie vient d'obtenir trois des quatre derniers départs.

« Ça montre à quel point il est talentueux de jouer contre des joueurs comme ça. Il a fait beaucoup d'arrêts difficiles. C'est une équipe qui amène beaucoup d'offensive d'un peu partout. C'est le fun de le voir aller », a vanté David Savard.

« Monty s'est vraiment dressé avec plusieurs immenses arrêts. Il était très excité de la victoire et il le mérite », a déclaré Brendan Gallagher.

Sauf que dans les faits, St-Louis est encore obligé de traîner trois gardiens à la mi-saison. Un jour ou l'autre, il faudra cesser cette rotation.

« On prend toujours des décisions calculées. Quand tu continues à jouer comme ça, tu forces la main, a expliqué l'entraîneur-chef. Il faut gérer l'horaire. J'ai confiance en mon gardien cette année. Tu vois qu'il élève son jeu. C'est une décision qu'on devra prendre. »

Les Canadiens joueront trois parties en quatre jours la semaine prochaine et il sera plus qu'intéressant de voir comment on utilisera les gardiens pour cette séquence qui débutera mercredi à Philadelphie.