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« J'avais le goût de faire la vague moi aussi! » - Samuel Montembeault

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MONTRÉAL – « J'avais le goût de faire la vague moi aussi! », a lancé Samuel Montembeault avec un aplomb aussi solide dans sa répartie que celui devant son filet.

Montembeault méritait d'avoir le cœur léger au terme d'une autre solide performance de sa part. Oui, la foule du Centre Bell s'est enflammée avec une vague de plusieurs minutes après le troisième but du Canadien.

Mais elle s'est assurée d'envoyer une grande dose d'amour à Montembeault quand il a tout stoppé en fin de rencontre, incluant un arrêt sensationnel de la mitaine face à Carter Verhaeghe.

« C'était une grosse victoire pour nous contre un club de notre division, on jouait contre une excellente équipe. On a bien travaillé et c'était important pour moi de fermer la porte à la fin. Il y avait beaucoup d'énergie dans le Centre Bell, c'était vraiment le fun », a ajouté Montembeault avec le sourire du devoir accompli.

Étant donné que le Canadien est revenu dans le mix des séries, c'était une évidence que l'ambiance serait électrique pour le retour à la maison.

Mais avec cette puissante vibration dans le Centre Bell, les joueurs et les dirigeants du Canadien ont véritablement compris à quel point le public montréalais est affamé de séries éliminatoires.

« C'était incroyable, c'est la première fois, depuis mon arrivée, que l'ambiance était semblable aussi longtemps. Tu sens que les partisans sont passionnés et qu'ils trippent. On s'en rend compte sur le banc, on ne veut pas que ce soit la dernière fois », a réagi Alexandre Carrier.

Avec une sage prudence, le défenseur québécois ne voulait pas qualifier cette réaction de la foule « d'une vague digne du mix des séries ». 

« Je ne veux pas nous jeter une malédiction », a-t-il réagi en riant.

Pour l'attaquant Patrik Laine, ça ne peut que devenir une motivation d'enfoncer la pédale.

« On souriait tous sur le banc, c'était vraiment cool. C'était impossible à ne pas remarquer. On a savouré le tout et on doit leur donner plus de raisons de célébrer pour nous », a souligné Laine.

Précisons que Martin St-Louis a jugé que ce fut l'un des meilleurs matchs de Laine. Son jeu plus complet et son ardeur au travail lui ont mérité un temps d'utilisation de 16 :45, son plus élevé depuis le 25 janvier.

À ne pas en douter, le capitaine Nick Suzuki s'avère le grand responsable – chez les joueurs – de ce retour en force du CH.

Suzuki pousse autant pour revivre la folie des séries.

« Tout le monde a adoré (l'appui de la foule). Ça fait longtemps qu'on a été dans cette position. Ils adorent le hockey, ils veulent une équipe gagnante et on veut leur procurer ça », a cerné le numéro 14 qui mène la LNH pour les points depuis le retour de la Confrontation des 4 nations.

« Nick accomplit tout, il joue de grosses minutes contre les meilleurs adversaires. Évidemment, il joue très bon offensivement, mais il est autant responsable défensivement. Il montre le chemin et les gars le suivent », a vanté son entraîneur.

Le support de la foule s'est senti très tôt dans la soirée. Mais il aura fallu que le Canadien s'impose contre les Panthers pour que le public explose en fin de match. Ce succès du Canadien s'est expliqué notamment par l'efficacité à encaisser la pression des Panthers, une équipe qui propulse souvent la rondelle en fond de territoire offensif.

« On avait un bon plan de match, on a fait quelques ajustements. Nos attaquants nous ont procuré plus de temps pour aller récupérer les rondelles dans le fond de notre territoire. C'est rare qu'on devait faire un jeu en solitaire, on avait toujours du support à proximité », a mentionné Carrier.

Voilà un point technique, mais qui implique un engagement collectif.

« C'est grâce à notre état d'esprit, on pousse pour chacun de nos coéquipiers et on essaie de tout faire pour l'emporter », a conclu Juraj Slafkovsky.

 

 

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