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RÉSULTATS

Le grand jour pour Ivan Demidov

Publié

RDS présente l'affrontement entre les Blackhawks de Chicago et les Canadiens, à commencer par l'avant-match Hockey 360 à 18 h 15. Durant le match, vous pourrez suivre les présences de Demidov sur le RDS.ca.

Avant-match

MONTRÉAL – Il y a quatre ans, Alex Newhook était un jeune espoir prometteur qui s'était greffé à l'effectif de l'Avalanche du Colorado pour le dernier droit de la saison régulière et les séries éliminatoires. Pour son premier match dans la Ligue nationale, l'entraîneur Jared Bednar l'avait placé sur un trio avec Nazem Kadri et Andrei Burakovsky.

« Je ne pense pas que Kadri avait beaucoup d'expérience à l'aile, mais on m'avait quand même placé au centre pour me mettre à l'aise », se remémorait le numéro 15 du CH lundi matin. Les deux vétérans avaient-ils eu des mots d'encouragement particuliers pour la recrue qu'il était? « Pas vraiment. C'était juste "Joue ton match et ne pense pas trop au reste". »

Preuve que le temps passe à une vitesse folle dans la LNH, Newhook est aujourd'hui le vétéran à qui on confie le mandat d'épauler le petit nouveau chez le Canadien. C'est à sa droite qu'Ivan Demidov disputera son premier match en Amérique du Nord ce soir contre les Blackhawks de Chicago. Le trio sera complété par Joel Armia.

« C'est excitant. C'est un gars super doué qui intègre notre formation et ça devrait nous donner une bonne dose d'énergie, anticipe Newhook. On veut qu'il joue librement, qu'il joue comme il est capable de le faire. On sait tous de quoi il est capable. »

Martin St-Louis a expliqué qu'il a voulu placer Demidov avec un centre gaucher afin de faciliter ses touches de rondelles. Armia apportera quant à lui une sécurité défensive au sein de l'unité.
Demidov jouera aussi sur la deuxième unité de l'avantage numérique.

Le contexte dans lequel l'entraîneur doit aider son jeune loup à s'acclimater apporte son lot de défis. Demidov est arrivé au Canada jeudi dernier et n'a participé qu'à deux légers entraînements avec ses coéquipiers depuis. « Je ne sais pas si on a eu assez de temps, mais on a pris le temps », a imagé St-Louis.

« C'est important qu'il sache jouer dans notre zone parce que ça prend cinq gars qui sont sur la même longueur d'onde dans ce secteur du jeu. Ça commence par ça. Comment il doit défendre, comment fonctionne notre échec avant. Pour le reste, les bons joueurs finissent par se débrouiller bien assez vite. »

De la saison qu'il a passée avec Sergei Bobrovsky en Floride, Mike Matheson a retenu quelques mots de russe. Certains ont déjà pu l'aider à accueillir son nouveau coéquipier. D'autres, comme « bon job », pourraient lui servir ce soir dans le feu de l'action.

« C'est important qu'il ne sente pas qu'il doive arriver ici et être notre sauveur ou quelque chose comme ça, insiste le défenseur. On est tous contents de le voir arriver, parce qu'on est certains qu'il pourra aider l'équipe. Mais il ne devrait pas ressentir plus de pression que n'importe qui d'entre nous. »

« Le train continue de rouler. Viens-t-en, on est avec toi. »

Comme Rory

Contre les Blackhawks, le Canadien aura l'occasion de garantir sa place en séries éliminatoires.

Déjà, il a laissé filer deux occasions similaires dans les trois derniers jours. Dans l'intervalle, la plupart des équipes qui le pourchassaient se sont fait hara-kiri, mais les Blue Jackets de Columbus, en gagnant quatre matchs de suite, ont continué d'appliquer de la pression. Il existe encore un scénario où Montréal s'écrase et se fait doubler au fil d'arrivée par ses poursuivants.

Une défaite en temps réglementaire des Jackets, qui doivent encore affronter les Flyers et les Islanders, ferait l'affaire pour le Canadien. Mais St-Louis aimerait voir ses joueurs régler le dossier sans attendre d'aide extérieure. Pour en illustrer les potentiels bienfaits, il s'est inspiré de la victoire du golfeur Rory McIlroy la veille au Tournoi des Maîtres.  

« Il aurait pu gagner le tournoi d'une autre façon, mais [Justin] Rose s'est accroché et il a dû trouver une façon de le faire lui-même. À quel point Rory en sort-il grandi aujourd'hui, parce qu'il pris les choses en main plutôt que [d'attendre une erreur d'un adversaire]? »

Pour moi, rien n'arrive pour rien, a conclu St-Louis. Et je suis certain qu'on sortira grandi de tout ça. »

Dans la réflexion de St-Louis afin de faciliter l'intégration de son nouveau venu, Patrik Laine a été transféré sur un trio complété par Jake Evans et Oliver Kapanen.

« Ce n'est pas que Patty est sur le quatrième trio. J'ai quatre trios, a justifié le coach. Ça se peut qu'il aille sur la glace avec Demidov et Newy. Ça peut dépendre de l'endroit où est la mise en jeu, par exemple. J'essaie de mettre les gars dans une place où ils peuvent aller chercher leur succès. Et j'essaie de prendre soin de l'équipe en même temps. »

À moins d'un imprévu, Michael Pezzetta sera laissé de côté.