Le mystère des équipes de bas du classement
Les Canadiens de Montréal venaient de connaître trois sorties plus convaincantes contre des formations de qualité, mais encore une fois, il a souffert devant un adversaire qui sur papier pouvait sembler davantage à sa portée jeudi soir contre les Sénateurs d'Ottawa.
Avant ce revers contre les Sénateurs par la marque de 6 à 2, le Tricolore avait signé des gains de 3-2 contre les Devils du New Jersey et de 4 à 3 devant l'Avalanche du Colorado. Il s'était aussi incliné sans avoir à rougir en prolongation (2-1) contre les Oilers d'Edmonton.
Toutefois, si on remonte au 4 janvier, les hommes de Martin St-Louis ont en contrepartie perdu devant les Sabres de Buffalo, les Sharks de San Jose et ce soir les Sénateurs, toutes des formations affichant moins de points au classement que le Bleu-Blanc-Rouge.
Il est évidemment impossible de mettre le doigt sur une seule raison pour expliquer de tels résultats. Comme première hypothèse avancée, il y avait notamment Nick Suzuki qui relève la rivalité entre les Montréalais et la troupe ontarienne.
« On sait où ils sont au classement, mais nous savons qu'ils jouent toujours bien contre nous. Nous étions prêts, mais nous n'avons simplement pas été en mesure d'exécuter », a lancé le capitaine.
« C'est une bonne rivalité avec eux et c'est dommage d'avoir connu un tel match. Nous étions un peu à plat aujourd'hui. Nous allons vouloir rebondir contre les Bruins », a souligné Pezzetta.
Il y a aussi le calendrier chargé puisque le CH jouait déjà un troisième match cette semaine, son deuxième en moins de 24 h après son arrêt au New Jersey, mercredi.
« Le calendrier n'a pas été facile. Dans ce genre de match, il faut réfléchir un peu plus, se faire confiance, mais c'est certain que de tirer de l'arrière rapidement est difficile. Ce n'est pas facile de jouer deux matchs en autant de soirs, mais la Ligue n'en a rien à faire », a indiqué Cole Caufield qui a marqué dans un quatrième match de suite dans cet affrontement.
« C'est sûr que c'est très difficile. Tu arrives tard le soir et tu sais qu'ils n'ont pas joué hier. En même temps, c'est comme ça la ligue et ça ne va pas changer », a souligné Mike Matheson.
Peu importe ce qui est avancé, les joueurs ne remettent pas en doute la préparation de l'équipe ou la possibilité de prendre un adversaire à la légère.
« Ce n'est pas comme si on était entrés ce soir en se disant que ça allait être facile. On savait qu'ils jouaient fort, ça faisait plus d'un jour qu'ils n'avaient pas joué, donc ils allaient sortir fort. On en a beaucoup parlé avant le match, donc ce n'est pas comme si on entrait ce soir en se disant que ce serait une balade dans le parc », a rapporté Matheson.
« Lorsqu'on joue contre de bonnes équipes, on se présente. Il faut trouver le moyen d'enchaîner ces prestations chaque soir. Nous sommes près de tourner le coin, mais de passer d'une bonne équipe à une très bonne équipe et même une équipe en éliminatoire, il faut pouvoir enchaîner et profiter de ces opportunités », a avancé Pezzetta.
« Nous avons joué trois bons matchs consécutifs, mais ce soir ce n'était pas le cas. Nous allons devoir retrouver notre jeu. On va à Boston, ce n'est pas facile de jouer là, donc il faudra être à notre mieux », a soutenu Suzuki.
Comme le mentionne le capitaine, c'est un bon test cette fois qui attend les Canadiens samedi avec un affrontement devant les meneurs de la division Atlantique, les Bruins.