De nouveaux chapitres pour Filip Mesar et Owen Beck
Vous pourrez suivre les deux matchs entre les recrues des Canadiens et celles des Maple Leafs samedi et dimanche dès 12 h 30 avec RDS et le RDS.ca.
Les trois espoirs choisis par le Canadien après Juraj Slafkovsky en 2022 s'apprêtent à vivre le prochain chapitre de leur carrière en faisant le saut dans les rangs professionnels dans l'organisation montréalaise.
Après avoir sélectionné Slafkovsky au premier rang du repêchage de 2022 au Centre Bell, le Tricolore a jeté son dévolu sur son compatriote slovaque Filip Mesar au 26e rang. Puis en deuxième ronde, le Canadien a repêché Owen Beck au 33e rang et Lane Hutson au 62e rang.
Les trois sont à l'hôtel présentement, mais ils trouveront éventuellement un appartement pour s'établir dans la région montréalaise – qu'ils jouent avec le Canadien ou encore avec son club-école, le Rocket de Laval.
« C'est un nouveau chapitre dans ma carrière et c'est excitant », a dit Beck, jeudi, après le premier entraînement sur glace au camp des recrues du Canadien.
« Je vais quitter le nid familial pour une première fois. Je vais devoir me faire à manger, faire mon lavage. Ce sera différent! Mais c'est quelque chose que je vise depuis longtemps », a-t-il ajouté.
Hutson a indiqué que sa mère viendra le rejoindre à Montréal, du moins durant les séjours à domicile. Elle pourra retourner à Chicago quand l'équipe est à l'extérieur.
Pour sa part, Mesar aurait pu décider de s'installer avec Slafkovsky, surtout que son ami d'enfance vient de s'acheter un nouvel appartement après avoir signé une prolongation de contrat de huit saisons et 60,8 millions $ US.
« J'ai visité son appartement la semaine dernière. Il y a quatre chambres à coucher! C'est gros, a noté Mesar. Mais j'ai une copine maintenant. Nous allons probablement nous trouver notre propre place. Mais nous irons sûrement lui rendre visite durant nos temps libres. »
Si on s'attend à voir de jeunes défenseurs gagner des postes à la ligne bleue durant le camp du Canadien, il semble y avoir moins d'ouverture du côté de l'attaque dans la formation du Tricolore. Cela n'empêchera pas Mesar et Beck de viser un poste avec le grand club.
« Je veux bien me sentir durant le camp, a dit Beck. J'ai des objectifs personnels, mais je veux surtout être la meilleure version de moi-même. »
« Je veux être solide d'un bout à l'autre de la patinoire, a-t-il ajouté. Je veux peut-être créer un peu plus d'occasions à l'attaque, mais pas au détriment de mon travail défensif et sur les mises en jeu. »
De son côté, Mesar croit avoir de bons outils à l'attaque, tout en étant conscient qu'il doit continuer à peaufiner cet aspect du jeu. Il sait aussi qu'il devra améliorer son jeu dans son territoire s'il souhaite s'établir dans la LNH.
Mesar ne s'en fait surtout pas avec le fait que Slafkovsky ait vite percé dans la LNH à l'âge de 18 ans, avant de connaître une belle progression l'hiver dernier.
« Chaque joueur connaît un parcours différent vers la LNH, a rappelé Mesar. Lui, il l'a atteinte dès sa première année. C'est un peu plus long pour moi, mais je crois encore que je vais y arriver un jour. »
Il a admis que sa première saison dans la Ligue de l'Ontario avec les Rangers de Kitchener avait été difficile. Il avait alors amassé 51 points en 52 parties.
Mesar croit toutefois avoir mieux fait l'hiver dernier, quand il était plus à l'aise avec tous les aspects de son nouvel environnement.
« Je connaissais tout le monde, j'étais dans la même famille d'accueil et je me suis fait une copine. Tout était mieux pour moi », a-t-il souligné.
Mesar a inscrit 52 points en 45 parties en saison régulière l'hiver dernier, puis il a ajouté 16 points en 10 parties lors des séries éliminatoires.
« Je suis à l'aise avec le style de vie, le format de la patinoire et le style de hockey, a insisté Mesar. Je crois que les deux ou trois prochaines saisons seront les plus importantes pour moi, pour prouver que j'ai ma place ici. »
À lui, comme Beck et Hutson, de s'assurer que ce prochain chapitre est couronné de succès.