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Le chandail de Carey Price retiré? Une évidence pour Ken Dryden

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Il y avait de la légende au pied carré lors de la cinquième édition de l'Invitation Serge Savard au club de golf Le Mirage, qui sert à amasser des fonds pour les étudiants-athlètes de l'Université Sherbrooke, mardi.

Les 14 joueurs toujours vivants ayant remporté quatre coupes Stanley de suite entre 1975 et 1979 étaient présents à Terrebonne, ainsi que l'entraîneur Scotty Bowman pour ce tour de force réalisé par Savard.

Parmi les invités de marque, l'ancien gardien de but Ken Dryden s'est fait questionner sur le potentiel de voir un jour le chandail de Carey Price être hissé dans les hauteurs du Centre Bell.

« Je ne vais pas trop parler, parce que c'est à quelqu'un d'autre que revient la décision, mais pour moi, la réponse est une évidence. Il a été un excellent gardien », affirme Dryden.

L'ex-portier José Théodore était également des festivités et il était du même avis que Dryden.

« Je pense que oui. C'est tellement difficile de jouer 15 ans avec le Canadien de Montréal dans le marché d'aujourd'hui. Et ç'a probablement été le meilleur joueur de l'équipe pendant 15 ans. Quand on parle de longévité, on pense à Price, mais il faut aussi absolument penser à Markov. Il a fait l'équivalent de Price à mon avis. Pour ce qui est du Temple de la renommée, je pense aussi que oui, mais est-ce que ce serait à sa première, deuxième année d'admissibilité? La liste de gardiens prétendants est très bonne. »

Savard avoue qu'il a fait des pieds et des mains pour réunir tous ses anciens coéquipiers. « J'ai commencé à regarder, on va être 14. Il y a un gars que je ne trouvais pas, c'est Rick Chartraw. Ça m'a pris quelques semaines à le retrouver, lui qui a été sur les quatre coupes Stanley.  En fin de compte, il vit en Australie. J'ai réussi à le rejoindre. C'était important qu'on ait les 14. »

L'effort en a valu la peine, puisque les 14 ont eu un grand plaisir à se revoir. Pour plusieurs, ça faisait très longtemps qu'ils ne s'étaient pas croisés.

« C'est un réel plaisir. Je ne me souviens pas de la dernière fois où nous avons tous été ensemble. C'est génial et un vrai plaisir, a avoué Dryden. C'est peut-être la dernière fois que nous nous retrouvons. Ce moment-ci est spécial et je pense qu'avec chaque année qui passe, c'est encore plus spécial. »

« Ç'a été un plaisir de les rencontrer. J'en avais peut-être rencontré six ou sept depuis que je suis déménagé à Buffalo », a pour sa part déclaré le vénérable entraîneur de 90 ans.

« La plupart des gars regardent ça avec beaucoup d'émotion, a soutenu le Sénateur. Encore ce matin, il y a des gars qui avaient les larmes aux yeux quand la musique a commencé, avant qu'on présente les joueurs avec leur chandail. »

La veille du tournoi de golf, les anciens et l'entraîneur sont allés tous souper ensemble, le moment idéal pour se remémorer les bons souvenirs et les anecdotes.

C'était par contre aussi un rappel qu'il y avait deux absents, Michel Larocque et Guy Lafleur. « Nous étions des amis, pas juste des joueurs de hockey. Surtout Guy, qui nous a beaucoup aidés quand il s'est joint aux Canadiens, » a mentionné Yvan Cournoyer.

« Après deux ou trois verres de vin, les gars commencent à jaser. À un moment donné, naturellement, le sujet est venu sur Guy Lafleur. Ce qui est ressorti le plus, ce n'était pas comment grand était Guy Lafleur. Tout le monde savait que Guy Lafleur, pendant cinq ou six ans, était le meilleur joueur de la Ligue. On le savait et on n'avait pas besoin de se le dire, mais tout le monde parlait comment Guy Lafleur était un bon joueur d'équipe. »

Chaque année, Serge Savard essaie de trouver un thème pour faire la promotion de son événement. Cette fois c'était les quatre coupes Stanley de suite, l'an dernier c'était les 30 ans de la conquête de 1993 et l'année d'avant, c'était le 50e anniversaire de la Série du siècle.

Les paris sont donc ouverts quant au thème de 2025.