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RÉSULTATS

Kent Hughes : « On ne déviera pas du plan »

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MONTRÉAL – Le directeur général du Canadien, Kent Hughes, a rencontré les médias lundi afin de faire le point sur la première moitié de saison de son équipe. Il a notamment parlé du rendement de Cole Caufield et reconnu que le secteur offensif de son effectif devra être solidifié. Voici les grandes lignes du reste de son bilan.

Les damnées blessures

C'est une plaie dont le Canadien peine à s'affranchir depuis que Hughes et Jeff Gorton ont aménagé leurs bureaux dans les hauteurs du Centre Bell. La saison dernière, aucune équipe de la Ligue nationale n'avait été plus affectée que le Bleu-blanc-rouge par les blessures. Le portrait est moins sombre cette année, mais les couloirs menant à la clinique sont encore trop achalandés.

La saison de Kirby Dach et Christian Dvorak est terminée. Alex Newhook est possiblement au rancart jusqu'au mois de mars. Tanner Pearson manque à l'appel depuis un mois. David Savard, Jordan Harris et Rafaël Harvey-Pinard ont manqué une portion considérable du calendrier.

« La première déception, c'est sûr que c'est les blessures », a nommé Hughes d'entrée de jeu.

Les absences en masse forcent une jeune équipe en reconstruction à placer des joueurs dans des rôles qui ne correspondent pas à leur profil. Elles privent aussi les décideurs de l'occasion d'évaluer adéquatement ce qu'ils ont sous la main.

« Pour notre équipe de gestion, on perd une année pour évaluer Kirby Dach », a donné Hughes en exemple.

Ménage à trois : des explications

Comme il avait été appelé à le faire sur le plateau dans l'Antichambre, Hughes a expliqué le raisonnement derrière le ménage à trois que le Canadien privilégie jusqu'ici devant son filet.

« On n'était pas prêts à mettre Cayden [Primeau] au ballottage. En se basant sur les discussions qu'on a eues pendant le camp d'entraînement, on était pas mal certains qu'il serait réclamé. On a décidé de le garder. Le plan n'était pas d'avoir trois gardiens pour la saison au complet et ce n'est toujours pas le plan. Mais je ne peux pas vous dire à 100% non plus qu'il y aura un échange. »

Primeau a eu de bonnes et de moins bonnes sorties, mais dans l'ensemble, il donne jusqu'ici raison à l'équipe qui l'a repêché en 2017 d'avoir cru en lui. À ses quatre derniers départs, il a maintenu un taux d'efficacité de ,932.

« Il nous démontre qu'il était prêt pour le challenge », a dit Hughes.

Samuel Montembeault a quant à lui profité de cette compétition à l'interne pour s'élever au-dessus de la mêlée. Il est le seul des trois cerbères à montrer une fiche gagnante (9-6-4) et la qualité de ses performances se reflètent de plus en plus dans son utilisation. Celui qui a signé un nouveau contrat de trois ans en décembre a commencé cinq des sept derniers matchs entre les poteaux.

« Personnellement, je n'aime pas donner un titre à quelqu'un parce que je veux qu'à chaque jour, Sam pousse pour être le meilleur gardien possible. Je pense que présentement, la manière qu'on le fait jouer démontre qu'on a confiance en lui. Il joue plus souvent que les autres. Est-ce qu'on veut que nos trois gardiens jouent? Oui, jusqu'à ce qu'il y ait un échange. Ce sont tous des bons gardiens. »

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Le point sur Monahan

Hughes a commenté les informations diffusées récemment par Darren Dreger, de TSN, qui a affirmé que le Canadien s'était engagé à échanger Sean Monahan à une équipe qui aspire aux grands honneurs avant la date limite des transactions.

« De façon plus générale, quand on négocie un contrat d'un an et qu'on tente de convaincre un joueur de joindre une équipe comme la nôtre qui est dans une phase de reconstruction, on peut lui offrir une plateforme pour obtenir du temps de jeu et donner un nouveau souffle à sa carrière. Ça peut déboucher sur différents scénarios. Avec Sean, on lui a dit qu'on verrait quel serait le portrait quand on arriverait à la date limite. »

À un peu moins de deux mois de cette date butoir, le DG affirme qu'il est trop tôt pour prendre le pouls du marché.

« Beaucoup d'équipes, surtout dans l'ouest, sont tellement proches. L'an passé, on a vu à la dernière minute que Nashville et Washington ont décidé d'être des vendeurs et Calgary a décidé de ne pas être acheteur. Ça a vraiment été dans la dernière semaine. Alors je pense que c'est encore tôt [pour prévoir comment ça va se passer cette année].

« Quant à nous, le plan reste le même. On ne déviera pas du plan. »

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Des bons mots pour Houle

Hughes a lancé des fleurs à Jean-François Houle et à ses adjoints, qui soutirent de bons résultats du club-école à Laval. Après un début de saison difficile, le Rocket est au plus fort de la course aux éliminatoires avec dix victoires à ses treize derniers matchs.

« Ils font de l'excellent travail. Notre équipe de développement se rend souvent là-bas pour les épauler et on voit une progression chez plusieurs individus. On y a envoyé Arber [Xhekaj] pour qu'il peaufine son jeu. Logan [Mailloux] a progressé de façon évidente. »

« Et collectivement, l'équipe gagne. Ils ont leurs propres blessés en plus de devoir compenser pour les nôtres. Au début de saison, ils avaient des problèmes devant le filet mais ça s'est stabilisé. »