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RÉSULTATS

Les Kings ont encore le numéro du Canadien

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MONTRÉAL – Les Kings de Los Angeles semblaient représenter une proie à la portée du Canadien, mais ce sont plutôt les visiteurs qui ont obtenu la victoire, au compte de 4 à 1.

 

Voici nos observations de cette soirée durant laquelle le Canadien a été embêté par le jeu des Kings qui ont savouré un septième gain d'affilée contre Montréal.

 

Peu de menaces offensives montréalaises

 

Vaincus 6-2 la veille à Toronto et 8-7 à Ottawa lundi, les Kings devaient se reprendre en dépit de la fatigue. Ils ont trouvé le moyen de limiter les chances de marquer du CH.

 

Dommage pour les partisans réunis au Centre Bell puisque le gardien David Rittich a paru chancelant devant son filet.

 

Le but de Justin Barron, en contournant le filet, a constitué une preuve éloquente. On doit tout de même accorder du mérite à Barron qui a joué un match solide.

 

La plus grande menace stoppée par Rittich provenait du bâton de Nick Suzuki quelques pieds devant lui lors de la période médiane.

 

« Je suis très déçu »

 

Martin St-Louis avait pourtant averti son équipe qu'elle devait jouer de la bonne manière contre une équipe qui composait avec de la fatigue.

 

Le contraire s'est produit et capitaine Suzuki a été très transparent à ce propos en décrivant le tout comme une « performance immature » de son club.

 

L'immaturité s'est exprimée par de mauvaises décisions, de nombreux revirements et en s'éloignant d'un échec-avant qui aurait pu être payant.

 

« Je suis très déçu, très déçu, on n'a pas joué selon notre identité ou selon nos standards. Une de nos grosses forces, c'est notre échec-avant. Il n'y a rien de plaisant à chipper une puck en zone offensive. Mais ça fait partie de la recette pour améliorer ton pourcentage de gagner des matchs », a ciblé St-Louis.

 

Bien sûr, l'entraîneur aurait souhaité que ses deux premiers trios donnent le ton dans ce match, mais les trios de Suzuki et Kirby Dach ont été trop discrets. 

 

Matheson quitte après une période

 

Ça ne justifie pas cette production offensive timide, mais le clan montréalais a eu à se débrouiller sans Mike Matheson (haut du corps) après une seule période.

 

Quand on se rappelle que Matheson est l'un des joueurs les plus utilisés de la LNH, c'est un euphémisme de dire que c'est un gros morceau.

 

« Tout le monde le sait, il est une grosse partie de notre équipe. Ça fait mal, mais il fallait relever le défi quand même », a commenté David Savard.

 

Soulignons que Savard a disputé le 800e match de sa carrière. Ses coéquipiers ont salué cette mention à l'écran géant en se levant d'un trait pour celui qui s'est sacrifié si souvent pour ses partenaires.

 

Une occasion supplémentaire pour Hutson

 

Les entraîneurs du Canadien n'ont pas tardé à faire confiance à Lane Hutson et on pourrait dire qu'il ne leur a pas laissé le choix.

 

N'empêche qu'après avoir joué un sommet de 24 :45, lundi, contre les Penguins, Hutson a été employé à outrance face aux Kings en disputant plus de 30 minutes. Malgré tout, il a été la bougie d'allumage la plus efficace en fin de partie.

 

« Il ne prend aucune présence de congé. J'aime la constance de son niveau combativité. Pour un athlète qui a joué 30 minutes, il a tout donné pour essayer d'aider l'équipe », a jugé l'entraîneur.

 

« C'était bien de pouvoir jouer autant, mais on veut gagner avant tout et c'était difficile de voir Mike quitter la partie », a indiqué Hutson.  

 

Selon notre collaborateur Billy Bertrand, de Sportlogiq, Hutson a passé 4 min 16 sec en possession de la rondelle durant le match. Durant toute la saison dernière, seulement quatre joueurs ont passé plus de temps avec la rondelle sur leur bâton durant une rencontre. 

 

Bien sûr, avec la perte de Matheson, Martin St-Louis s'est tourné vers lui pour piloter la première vague du jeu de puissance. L'effet désiré ne s'est pas produit alors que la troupe de Phillip Danault s'est imposée en infériorité numérique (aucun but alloué en cinq punitions).

 

Difficile de blâmer Montembeault

 

S'il n'avait pas été dominant à sa dernière sortie, Samuel Montembeault n'a rien eu à se reprocher dans ce duel. À vrai dire, Montembeault a limité les dégâts en fermant la porte lors d'un lancer de punition accordé à Kevin Fiala qui avait été accroché par Hutson.

 

Le gardien québécois a également frustré Fiala et Laferriere en échappée.

 

Sur le premier but, la rondelle a emprunté une trajectoire surprenante et il avait eu la vue voilée une fraction de seconde. Quant au deuxième but, Alex Laferrière a réussi une déviation pour le surprendre.

 

Samedi, le Canadien tentera de se reprendre en se déplaçant au nouveau domicile de Patrick Roy.