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RÉSULTATS

Plus de facteurs que l'arbitrage

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MONTRÉAL – « On a perdu un peu notre assurance », disait Martin St-Louis au terme du quatrième revers consécutif de sa formation. 
 
« En quelque sorte, a reconnu Jake Evans quelques minutes plus tôt. Ça se passe mieux défensivement, mais ce n'est pas suffisant offensivement. Cette fois, on manquait d'énergie pour appliquer notre échec-avant. »
 
Étrangement, c'était le Wild du Minnesota qui avait joué la veille. Aux yeux de l'entraîneur du Canadien, il s'agissait d'une performance décevante, mais qui se produit parfois dans un calendrier de 82 matchs.
 
Cela dit, le capitaine Nick Suzuki n'a pas hésité à pointer dans une direction. Celle de la frustration qui s'est emparée de l'équipe envers les arbitres.
 
« On ne mérite pas d'avoir plus d'occasions en avantage numérique. On se lamente trop sur le banc ce qu'on avait arrêté pendant une longue période. On perd trop d'énergie de cette manière, il faut rectifier le tout », a lancé Suzuki avec fermeté.

« Quand tu tires de l'arrière, tu veux faire tourner le vent et ça passe souvent par l'avantage numérique. Mais il ne faut pas se soucier du travail des arbitres, ça ne va pas nous aider de crier après eux », a mentionné Jake Evans dans le même sens.
 
Pour l'instant, St-Louis ne considère pas que la situation soit problématique.
 
« Je trouve qu'on était correct, il y a des soirs pires que celui-ci. L'arbitrage n'a pas eu d'incidence dans ce match », a-t-il cerné.
 
Certes, le Canadien a souvent besoin de l'appui de son avantage numérique pour s'imposer, mais le problème était plus vaste contre le Wild. St-Louis a noté que sa troupe a « manqué de jus » ce qui a coupé les jambes pour l'échec-avant et soutenir les efforts offensifs.
 
« Le tort nous revient, on n'avait pas notre aplomb pour compléter nos jeux, on a perdu plusieurs batailles pour la rondelle. On ne pouvait pas soutenir nos attaques, il faut retrouver notre élan », a jugé Suzuki.
 
« On n'a pas réussi à créer beaucoup d'attaque, il aurait fallu être plus efficace avec notre échec-avant. C'est un élément important et il aurait fallu avoir plus d'entrées en zone offensive en contrôle », a argué Rafaël Harvey-Pinard.
 
Tandis que la confiance a encaissé un coup, le Canadien a réduit ses probabilités d'effectuer des remontées ce qui l'avait sauvé récemment. 
 
« Ce n'est jamais une tâche facile, mais il faut tourner ça de bord et on doit rebâtir notre confiance un pas à la fois », a maintenu St-Louis.
 
Et concluons avec le facteur de l'expérience. Contre un gardien comme Marc-André Fleury et une équipe aguerrie comme le Wild, ce n'est pas à négliger. Jakub Dobeš avait un savoureux exemple pour l'illustrer.
 
« On peut voir la différence entre mon expérience d'un mois dans la LNH comparativement à plus de 20 ans », a observé le jeune gardien qui était reconnaissant d'avoir pu partager la glace avec lui pour cette soirée spéciale.