Tout est en place pour éviter les oreillons chez le Canadien
Canadiens lundi, 15 déc. 2014. 15:55 samedi, 23 nov. 2024. 17:00BROSSARD - Les joueurs du Canadien se lavent les mains sans doute comme ils ne l'ont jamais fait. L'entraîneur Michel Therrien a réitéré, lundi, que l'équipe ne lésine pas sur les précautions afin d'éviter l'éclosion des oreillons.
La maladie virale infantile continue de se répandre au sein de la LNH, avec une quinzaine de cas répertoriés.
« L'organisation est grandement préoccupée par la situation, a affirmé Therrien. Nous sommes contents de n'avoir aucun cas. Le personnel médical est très proactif. Nous ne courons aucun risque. Nous avons fait vacciner tous les joueurs. Nous avons retiré le défenseur Bryan Allen de l'entourage de l'équipe quand nous avons eu des craintes. Nous suivons la situation de près. »
La semaine dernière, le défenseur P.K. Subban a montré des symptômes grippaux, mais il s'est avéré que ce n'était rien de sérieux.
« C'est la période de l'année où nous devons prendre des précautions additionnelles, comme celle de se laver souvent les mains », a dit Subban.
La propagation des oreillons ne doit pas être prise à la légère, selon lui.
« Je n'ai jamais vu rien de semblable. Nous devons composer avec la situation et rester vigilants. »
Visite d'hôpitaux
Le dernier cas en lice serait celui de l'attaquant Beau Bennett, que les Penguins de Pittsburgh ont placé en quarantaine. On a rappelé lundi que Bennett avait fait la visite d'hôpitaux pour enfants de Pittsburgh avec des coéquipiers, la semaine dernière. Or lundi justement, c'était la traditionnelle journée de visite des hôpitaux de Montréal du Canadien.
« Nous ne craignons pas d'aller voir les enfants à cause de ça (les oreillons). Moi, je crois qu'il (Bennett) a attrapé le virus de Sidney Crosby », a lancé à la blague Brendan Gallagher.
Les joueurs du CH ne se font jamais prier pour aller égayer le quotidien d'enfants malades dans les hôpitaux, à l'approche des Fêtes. On rappelait dans l'entourage de l'équipe, lundi, que la tradition est née d'une initiative de Jean Béliveau, il y a une cinquantaine d'années.
« De voir le sourire qui illumine le visage des enfants et l'énergie qu'ils ont malgré les épreuves qu'ils doivent surmonter, ça place les choses dans leur juste perspective, a relevé Gallagher. Nous vivons comme dans un vase clos. Quand ça ne va pas bien, nous nous apitoyons sur notre sort. C'est quand nous faisons des sorties comme celle-là que nous réalisons combien nos problèmes ne sont rien.
« Ce sont toujours des rencontres agréables, a-t-il continué. Nous avons beaucoup de plaisir ensemble. Tant mieux si nous pouvons rendre ces enfants heureux avant Noël. Ils nous le remettent bien parce qu'ils nous rendent heureux. C'est positif pour tout le monde. »