Une chimie d'équipe bonne pour le titre
Les hockeyeuses canadiennes ont été en parfait contrôle tout au long du Championnat du monde féminin des moins de 18 ans. Elles ont remporté leurs six parties en Finlande, dont la dernière au compte de 3-0 contre les Américaines afin d'être couronnées championnes du monde.
Caileigh Tiller a profité d'un avantage numérique pour ouvrir la marque en deuxième période, puis Dorothy Copetti a doublé l'avance canadienne en troisième.
Stryker Zablocki a fermé les livres dans un filet désert. La gardienne québécoise Marilou Grenier a quant à elle signé son deuxième blanchissage du tournoi grâce à ses 14 arrêts.
« Sur le moment, je n'y croyais pas ! Je l'ai seulement réalisé durant la soirée qu'on était championnes du monde », a confié Anaïs Leprohon, qui a terminé le tournoi avec deux buts et une passe.
« Certaines joueuses étaient nerveuses avant la finale, mais on n'était plus excitées et on avait hâte ! Il fallait seulement jouer comme les autres parties, on ne voulait rien changer », a-t-elle ajouté.
« C'est un rêve qui devient réalité, a affirmé sa coéquipière Rosalie Tremblay. On avait confiance et on n'a pas senti les Américaines en finale. Je suis vraiment fière d'avoir aidé à ramener l'or au Canada. »
La formation canadienne a entamé le tournoi avec une victoire de 6-2 contre la Slovaquie et une autre de 5-1 face à la Suisse. Elle a défait la Tchéquie 5-0 et le Japon 17-0 avant d'atteindre les demi-finales, où elle l'a emporté 4-2 dans un autre affrontement contre la Tchéquie.
Avec de tels résultats, pourquoi changer une formule gagnante ?
« On a bien fait tout au long du tournoi et on a offert de bonnes performances contre toutes les équipes. On était prêtes ! On avait une équipe bien bâtie et qui était prête à réagir à toutes les situations, a expliqué Tremblay. À l'attaque, les quatre lignes étaient bien équilibrées et pouvaient contribuer. On était prêtes à se battre l'une pour l'autre. On a tissé des liens assez rapidement et dans une compétition aussi courte, l'esprit d'équipe est très important dès le début. »
Un esprit d'équipe solide passe par une bonne communication, aux dires d'Anaïs Leprohon. Et à ce propos, tout a pris forme très rapidement avec ses coéquipières du pays. Selon elle, c'est probablement ce qui leur a permis de connaître autant de succès en Finlande.
C'est la huitième fois que le Canada remporte le Championnat du monde féminin des moins de 18 ans. L'équipe tentera de défendre son titre l'année prochaine, alors qu'elle jouera à domicile.