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RÉSULTATS

Kevin Cloutier tente de justifier son comportement

Nicolas Daigle et Massimo Siciliano Nicolas Daigle et Massimo Siciliano. - RDS
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En marge des condamnations des anciens joueurs des  Tigres de Victoriaville Nicolas Daigle et Massimo Siciliano pour agression sexuelle, le directeur général de l'équipe Kevin Cloutier a brisé le silence.

Sous la plume du journaliste Kevin Dubé du Journal de Québec, il s'est défendu d'avoir voulu banaliser l'évènement.

Lors d'une audience à Québec lundi, Daigle, 21 ans, a été condamné à 32 mois de détention et  Siciliano, 21 ans aussi, à 30 mois.

En juin 2021, Daigle et Siciliano ont agressé une employée de 17 ans qui travaillait à l'hôtel de la région de Québec où séjournait l'équipe après la conquête du championnat des séries éliminatoires. Daigle avait également filmé les évènements qu'il avait montrés à ses coéquipiers et que le directeur général Kevin Cloutier a pu voir.

En plus de voir la vidéo, Cloutier a écrit une lettre d'appui en faveur des deux accusés durant les procédures, mais le DG des Tigres se défend d'avoir cherché à banaliser les évènements.

Cloutier a expliqué qu'il était épuisé à l'époque de l'agression qui s'est déroulée en pleine pandémie, mais il avoue que lors de cette soirée, il avait un peu perdu le fil des évènements. « J'étais donc présent et je supervisais, en bon père de famille, dans la salle. »

Cloutier a pu voir la bande vidéo où l'on peut voir une scène de sexe, une séquence d'environ cinq secondes selon lui. Il a précisé au Journal de Montréal qu'il ne pouvait pas déterminer qu'il s'agissait d'un viol et même d'identifier les gens présents ou même le lieu de l'évènement.

« Dès que j'ai vu la vidéo, je lui ai dit qu'il n'avait pas d'affaire à montrer ça à d'autre monde. Je lui ai dit de la supprimer tout de suite et il l'a fait », raconte-t-il.

Quant à la lettre d'appui aux deux joueurs, Cloutier a cherché à mettre les choses en contexte en expliquant qu'on lui avait demandé comment les jeunes s'étaient comportés avec le club jusqu'avant les incidents. Cloutier a ajouté qu'il avait déclaré la même chose aux policiers. « Je n'étais pas là pour défendre les accusés ».