Les Huskies veulent imiter les Remparts et les Sea Dogs
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La période des transactions est maintenant derrière nous dans la LHJMQ et lorsqu'on regarde le tableau des formations, on se rend compte qu'une lutte à cinq équipes se dessine pour le trophée Gilles-Courteau en fin de saison.
Le Drakkar de Baie-Comeau et les Huskies de Rouyn-Noranda se sont livrés un beau duel en fin de semaine, s'échangeant des gains de 4-0 au Centre Henry-Leonard sur la Côte-Nord. Les Huskies et William Rousseau ont signé le jeu blanc samedi alors que le Drakkar et Charles-Edward Gravel ont répliqué hier.
Ces deux mêmes puissances se reverront d'ailleurs jeudi soir pour une dernière fois en saison régulière, cette fois à Rouyn-Noranda. Le Drakkar détient une avance de neuf points au sommet du classement général, une avance qu'on peut qualifier de confortable avec 26 matchs à jouer.
Les Voltigeurs de Drummondville, les Tigres de Victoriaville et les Mooseheads d'Halifax sont aussi dans la course, sans oublier les Wildcats de Moncton qui, malgré le fait qu'on a opté pour le statut quo lors de la période des transactions, demeurent quand même tout près.
Les Huskies à maturité
Comptant 13 joueurs de 19 ans, les Huskies de Rouyn-Noranda ont maintenant l'équipe la plus vieille du circuit avec une moyenne de 18,7 (voir tableau plus bas).
Au cours des deux dernières années, les équipes les plus vieilles de la LHJMQ ont remporté des Coupes Memorial (Québec en 2022-2023 et Saint John en 2021-2022).
Est-ce devenu la recette du succès? L'avenir le dira! Les Huskies, qui attendent le retour au jeu éventuel de Samuel Savoie, comptent aussi sur un gardien de 20 ans qui a gagné la Coupe Memorial (William Rousseau) et sur le meilleur pointeur de la LHJMQ en Antonin Verreault. À l'instar du Drakkar, les Huskies sont très difficiles à battre dans leur château fort avec un dossier de 15-1-4 à l'aréna Glencore. Baie-Comeau s'est incliné pour la première fois en temps réglementaire à la maison samedi face aux Huskies et présente maintenant un dossier de 18-1-2 devant ses bruyants partisans.
Le Drakkar vient au 4e rang pour la moyenne d'âge dans le circuit, ce qui s'explique par la présence de trois joueurs de 16 ans dans la formation de Jean-François Grégoire. Les Voltigeurs de Drummondville et les Tigres de Victoriaville ont eux aussi mis le paquet dans la dernière période des échanges en allant chercher du renfort chez les joueurs de 19 ans, ceux qui font souvent la différence dans les gros matchs. Les deux rivaux du Centre-du-Québec misent chacun sur neuf joueurs nés en 2004.
Les Voltigeurs ont ajouté Kassim Gaudet (un gagnant de la Coupe Memorial) et Alexis Gendron, de retour de la Ligue américaine, en plus de deux autres ex-Remparts (Komarov et Huchette) acquis au début décembre. Les Tigres sont allés chercher Joseph Henneberry, Alexis Bourque et Mathis Aguilar, sans oublier Tristan Luneau qui arrivera à un certain moment dans les prochaines semaines. Une série entre les Tigres et les Voltigeurs, en supposant que les Huskies terminent au premier rang dans l'Ouest, aurait des allures d'une finale, et ce, dès la 2e ronde. L'importance du 1er rang de l'association dans l'Ouest sera primordiale pour justement éviter un rival de 2e tour très puissant.
Dans l'Est, le Drakkar devrait voguer allègrement vers le 1er rang de l'association et ainsi avoir un chemin plus facile en séries. Doit-on rappeler que Baie-Comeau n'a pas gagné une seule ronde éliminatoire depuis 2015? Cette mauvaise séquence va prendre fin ce printemps. Le bateau nord-côtier, s'il maintient sa cadence, s'en va vers une saison record de 113 points. La meilleure saison du Drakkar est survenue en 2002-2003 avec 108 points, mais l'équipe s'était inclinée en demi-finale.
Les Mooseheads connaissent actuellement des ratés et devront se passer de Jordan Dumais presque jusqu'à la fin de la saison. Pour ce qui est des Wildcats, ils peuvent certes mêler les cartes mais leur formation arrivera à maturité en 2024-2025.
Un mot en terminant sur la course aux séries dans le bas du tableau. Même s'ils viennent de gagner leurs cinq derniers matchs, les Olympiques de Gatineau sont toujours au 17e rang (les 16 premières équipes participent aux séries).
Doit-on rappeler qu'aucune édition des Olympiques n'a raté les séries depuis 1984; on parle d'une séquence de 38 ans… Le directeur général Serge Beausoleil a d'ailleurs promis que les Olympiques seraient du grand bal printanier. Pour ce faire, ils devront donc devancer les Remparts, les Sea Dogs les Islanders ou les Cataractes d'ici les deux prochains mois. Quant aux Foreurs, ils pourraient bien rater le rendez-vous des éliminatoires pour une seconde année de suite, quelque chose qu'on n'a pas vu à Val-d'Or depuis les débuts de la concession en 1994 et 1995.
Équipes les plus vieilles (moyenne d'âge) :
1-Huskies 18,70
2-Voltigeurs 18,48
3-Tigres 18,46
4-Drakkar 18,22
5-Mooseheads 18,21
6-Eagles 18,21